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Gig Michaels
SwampDaWamp
Interview par Luc Brunot.
Traduction par Dominique Turgot et Luc Brunot.
Publié dans Bands Of Dixie n°86 (mai - juin 2012)
Bands Of Dixie n°86
La musique de SwampDaWamp vous bluffe ? Il y a fort à parier que le personnage de Gig Michaels vous bluffera tout autant ! Entretien avec ce chanteur dont le charisme transpire jusque dans ses propos.
Bonjour,
Quand et où êtes-vous né ?
Je suis né le 4 Janvier 1964 à Hartford, dans le Connecticut. La famille a été pas mal ballotée pendant quelques années. Je me suis fixé à Pine Level, en Caroline du Nord, à l'âge de neuf ans et c'est là que j'ai grandi.
Quel type de famille aviez-vous ?
Je suis d'une grande famille : six frères et soeurs. Mes parents ont dû travailler tout le temps pour nous entretenir et, en fin de compte, il y a peu de liens entre nous. On a grandi avec peu d'éducation.
Comment être-vous venus à la musique ?
Le fait que j'avais peu de liens avec mes parents quand j'étais gamin m'a fait me tourner vers les chansons et la musique pour subvenir à mes besoins affectifs. Je suis passé par une période merdique en tant qu'enfant obèse et certains ont abusé de moi au point d'en devenir fou avec des tendances suicidaires. À quatorze ans, j'étais à peu près indépendant et j'ai commencé à me plonger dans les chansons pour être en paix avec moi-même. Cela m'a aussi conduit à écrire de la poésie ; elle me permettait de me libérer. Plus tard, à seize ans, j'ai commencé à avoir de sérieux problèmes avec la loi et mon permis de conduire m'a été retiré (1). C'est alors que je me suis mis à la guitare et que j'ai commencé à écrire des chansons. J'étais capable de surmonter mes douleurs par des chansons. J'étais profondément touché par la musique et l'écriture des paroles des chansons était un processus de guérison pour moi. Je me suis promis de partager ce réconfort avec les personnes qui écoutaient mes chansons. Je pense que mon style d'écriture était à ce moment-là déjà gravé dans la pierre et qu'il reste encore aujourd'hui le même. Je reçois des tonnes de courrier de fans qui m'expliquent comment, à travers une de mes chansons, ils ont pu surmonter un décès dans leur famille ou des brimades... C'est ça ma fierté !
Gig Michaels
Quel a été votre parcours avant SwampDaWamp ?
Avoir commencé à apprendre à jouer de la guitare tout en étant déjà plutôt habile à forger les mots m'a permis d'éviter la période des reprises que la plupart des groupes connaissent en se formant. Je suis arrivé sur la scène locale en tant qu'artiste et je le suis resté depuis. J'ai écrit et produit environ douze albums à ce jour dans divers groupes et qui ont eu beaucoup de succès. Après être passé par plusieurs groupes, c'est en 1995, lorsque j'ai déménagé à Nashville, que j'ai commencé à poursuivre là-bas mon rêve, ceci en laissant mon fils de quatre ans en Caroline du Nord, avec sa mère. Après avoir gravé un disque là-bas en 1998 et après avoir fait des affaires avec certains types vraiment idiots, j'ai commencé à enregistrer mon premier album en évitant l'attitude des autres mecs du groupe. C'était en 1999 et j'étais à mi-chemin de l'enregistrement quand j'ai reçu un appel de mon fils qui a brisé mon coeur. J'ai alors tout laissé tomber, je suis revenu à la maison et en 2002, j'ai élevé mon fils en étant père célibataire. C'est alors que j'ai commencé à écrire pour ce qui est devenu SwampDaWamp...
Quels sont ces douze albums enregistrés et peut-on les trouver ?
Je ne peux pas répondre à cette question à cause de certains aspects juridiques à cet égard mais je serai en mesure de les sortir en 2014 ! (Mort de rire.) Le business de la musique... c'est pas pour les faibles.
Quelles sont vos principales influences musicales ? Et Les chanteurs qui vous ont marqué ?
Les Allman Brothers, Led Zeppelin, Lynyrd Skynyrd, les Beatles, Phil Collins, Yes, Pink Floyd, Bad Company, Fleetwood Mac, les Rolling Stones et les Who furent probablement pour moi les plus influents, que ce soit lyriquement ou musicalement. En ce qui concerne les chanteurs qui m'ont impressionné, il y a tous ceux que je viens de citer plus Janis Joplin et Joe Cocker.
Comment SwampDaWamp s'est-il formé en 2006 ? Pouvez-vous nous parler de votre rencontre avec les autres fondateurs du groupe, Marty Hill et David Lee ?
J'ai trouvé David Lee (batterie) grâce à une annonce sur un site Web de musiciens. Chose curieuse, le groupe a commencé comme ça. Marty (guitare lead) fut notre premier choix à l'époque, cependant, il a été remplacé en 2008 par notre guitariste actuel, Keith Inman (the Wizard). Puis, en 2010, nous avons pris du temps pour nous ressouder et c'est à ce moment que nous avons pris Laney Strickland (Strycknine) à la guitare, Rich Basco à la basse ainsi que Joe Boogie au B3 et au piano. C'est la formation actuelle.
Pourquoi un groupe et non une carrière solo ?
Je finirais bien par faire un disque en solo. Je ne sais pas quand, mais pour l'instant j'aime la camaraderie qui règne dans un groupe et tout le bordel qui va avec ! C'est comme une grande famille dont je veux être proche...
Comment Marty Hill est-il arrivé dans le groupe ? Par des auditions ?
Marty Hill était là au début et a été remplacé en 2008 par Keith. On ne va donc pas en parler plus.
Je crois que le nom du groupe est arrivé un peu par hasard en chantant. Pouvez-vous en dire un peu plus à ce sujet à nos lecteurs ?
Oui, c'est au moment où nous étions assez proches d'être prêts à lancer notre assaut et on jouait avec quelques noms. Je faisais à ce moment-là du scat en écrivant des mots sur une bande qui est devenu le morceau « Birthday » de notre premier album et quand on l'a réécoutée, à la fin de la chanson, j'avais clairement dit quelque chose qui ressemblait à « SwampDaWamp ». Alors, comme nous cherchions un nom et qu'on retombait sur des clichés, un des gars a dit « Hey, appelons-le groupe SwampDaWamp ». Ça nous a bien fait rire d'abord puis finalement on s'est dit que c'était pas mal du tout, que ça semblait faire sens avec le style de ce que nous écrivions alors.... voilà ! Vous pouvez toujours l'entendre à la fin de « Birthday » sur notre premier album.
SwampDaWamp - Premier album
Comment avez-vous rencontré John Boyland, lui qui avait accepté de produire votre premier disque ?
J'ai rencontré Joe avant de déménager à Nashville en 1995. Joe - qui manageait alors Skynyrd - s'est vu remettre une copie de mon groupe de l'époque (je ne dirais pas qui) et quand il a écouté ça, il a pris l'avion pour la Caroline du Nord et a proposé un contrat de trois albums avec Warner Bros. Eh bien, à ce moment-là nous avions un management stupide et ils ont eu peur... Une longue histoire mais inutile de dire qu'ils ont foiré l'affaire. C'est à ce moment-là que j'ai dit « je vous emmerde tous » et que j'ai déménagé à Nashville. Joe et moi nous sommes séparés bons amis et on est resté en contact plusieurs années avant que je ne présente la démo de Swamp. Il a analysé ça et hop, on s'est lancé... c'était un grand producteur. Que Dieu ait son âme...
Le disque est sorti sur Big Penny Entertainment ? C'est bien vous qui avez créé celui-ci ?
Oui, Big Penny était et est notre propre label ; il est indépendant. J'ai toujours été bon côté commercial ; j'ai la chance de comprendre ça.
Pourquoi ce choix d'un propre label ? Parce que vous ne trouviez pas de label pour vous signer ?
C'est juste l'expérience de la manière dont les choses s'étaient déroulées il y a sept ans. Je pense que nous avons pris la bonne décision en démarrant notre propre label. Nous n'avons jamais vraiment essayé d'avoir un deal pour un de nos disques mais ça ne veut pas dire que si une bonne affaire se présentait, on ne signerait pas...
Pour l'enregistrement de ce premier album, le groupe est passé de trois à six musiciens. Comment avez-vous procédé pour choisir les nouveaux musiciens ?
On a fait de nombreuses, nombreuses auditions pour avoir des gens avec le même feeling et la même vision des choses... Ça a été laborieux à certains moments... En fin de compte, ça nous a conduits là où nous en sommes maintenant, alors ça valait le coup.
Pour ce disque, avez-vous simplement réenregistré les démos présentées à John Boyland ou avez-vous mis d'autres titres ?
Oui, on avait assez de bonnes chansons écrites et il n'y avait plus qu'à choisir les meilleures. Joe approfondissait de toute façon toujours ce que j'écrivais. On a donc produit les mêmes pistes... mais il les a amenées à un autre niveau.
Comment se sont déroulées les sessions d'enregistrement ?
Long et épuisant avec Joe. Nous avons passé environ douze semaines dans le studio !
Pourquoi avoir fait appel à des musiciens additionnels comme Mike Brignardello, Zippy Dokes, alors que vous aviez déjà un bassiste et un clavier ?
Tout et venu de problèmes de sens du rythme et de créativité. Ces gars-là n'avaient tout simplement pas ce qu'il nous fallait et après beaucoup de jours à essayer d'arranger les choses, il est devenu évident que nous devions utiliser des musiciens de studio, qui ont fait l'ensemble du disque en une journée.
Le disque a-t-il bien marché ?
Oui, à différentes niveaux. Nous avons fini par arriver en quatrième position des charts et à rester six semaines dans les charts XM Country. Est-ce que ça a permis au groupe de percer commercialement ? Non mais ça a certainement fait connaitre notre nom dans le pays.
SwampDaWamp - 2.0
Quand SwampDaWamp a-t-il commencé à jouer des concerts ?
On a commencé à environ quatre mois avant la sortie du premier album, en mai 2007.
« 2.0 » est un curieux CD puisqu'il n'y a que trois morceaux, chacun étant présenté dans deux versions : courte et longue. Pourquoi avoir fait ça ?
Joe est tombé sacrément malade alors que nous commencions notre deuxième disque et le temps qui passait annihilait les efforts qu'on avait faits jusque-là. On avait besoin de sortir quelque chose de nouveau. On a donc juste fait quelques morceaux format radio et rajouté la vidéo de « Dance » sur le même disque. On a laissé ça voler de ses propres ailes pendant qu'on essayait de contrôler ce qui arrivait à Joe et alors même qu'à ce moment-là quelques membres agissaient en plus comme des abrutis...
Le line-up a fortement évolué. Pouvez-vous nous parler de ça ?
Oui, eh bien, comme vous le savez, les changements de musiciens sont toujours effrayants : vos fans vont-ils l'accepter ou non ? Il y a aussi les nouveaux musiciens auxquels il faut tout réapprendre, etc. Il n'y a pas grand-chose à dire d'autre que les choses doivent simplement suivre leur cours. C'est vraiment difficile de monter un groupe de gars ensemble et de le garder réunis quand on traverse des moments difficiles.
Pour « Rock This Country » en 2009, vous changez de producteur. Pourquoi ?
Eh bien, nous voulions juste garder de la fraicheur et travailler avec une perspective différente, comme une oreille extérieure.
Contrairement à votre premier album, où vous aviez tout composé seul, il y a beaucoup de personnes créditées pour l'écriture des chansons. Pourquoi ce changement ?
Principalement pour que les choses soient équitables pour tous les membres. Il y en a beaucoup dans le groupe qui sont de bons et solides auteurs-compositeurs. J'avais aussi vécu dans ma coquille pendant de nombreuses années et je voulais explorer d'autres choses en tant qu'auteur. Travailler avec d'autres personnes sur l'écriture a ses avantages et ses inconvénients. Les avantages c'est d'avoir une ouverture d'esprit et d'essayer de nouvelles choses. C'est ce que je recherchais pour enrichir mon vocabulaire.
Pour « Short Stories From A Long Road », vous n'avez plus de clavier. Est-ce momentané ? Si non, pourquoi ce choix ?
Plus précisément, nous avions Peter Keys de Skynyrd et John Henry de Randy Houser, tous les deux au piano et à l'orgue B3 sur ce disque. On était dans une période entre deux claviers dans le groupe et, en fait, on s'est servi de cet album pour recruter Joe Boogie, notre organiste B3, qui est maintenant avec nous définitivement...
Pouvez-vous nous présenter David Karns et Kaney Srickland qui ont intégré le groupe à la basse et à la guitare ?
David Karns fut également, l'an passé, un musicien temporaire dans le groupe et a été remplacé par Rich Basco. Laney Strickland est arrivé à la guitare il y a maintenant deux ans.
Comment se passe le partage des tâches entre guitaristes. L'un est-il plus centré sur l'aspect rythmique et l'autre sur la lead ou est-ce équilibré ?
C'est assez équilibré. Laney apporte le meilleur de l'authentique son sudiste de la Géorgie [NDLR : le chicken picking, aussi appelé « jeu en cocottes », technique utilisée en country, rock, variété, reggae. Certaines notes sont étouffées par la paume de la main droite qui se positionne sur les cordes] tandis que Keith est plus dans un style rock des seventies/eighties. Ensemble, ils font un super boulot. Vous entendrez beaucoup de duels de lead dans notre musique et aussi de la slide.
SwampDaWamp - Rock This Country
Avez-vous évolué depuis vos débuts dans la manière de gérer l'enregistrement d'un album ?
Oh oui, absolument. Disons simplement que je sais maintenant ce qui n'est pas à faire ! (Mort de rire.)
Avec le recul, concernant ces quatre premiers disques, en êtes-vous satisfait ou modifieriez-vous aujourd'hui certaines choses que vous avez faites ?
Je changerais probablement quelques petites choses mais rien de vraiment radical. Je suis assez content de tous les enregistrements, en particulier le dernier, « Short Stories From A Long Road ». J'ai le sentiment qu'il y a là une partie de ce que j'ai fait de mieux.
La chose qui me frappe d'abord chez SwampDaWamp, c'est votre incroyable voix. La seconde, c'est la qualité constante de vos compositions alors qu'il est rare que sur quatre albums un groupe n'ait pas quelques morceaux faibles. Pouvez-vous nous parler de votre travail comme auteur-compositeur ?
Merci pour le compliment. Je pense que ça vient de la façon dont profondément j'ai été si émotionnellement touché à un âge précoce par des chansons. J'écris sur la vie, le bien, le mal, ce genre de choses. J'essaie de profiter du bon côté de toute situation même si la chanson parle de la perte de votre père comme dans « Daddy Said » sur « Rock This Country » ou traite du souvenir d'un amour perdu sans lequel vous ne pensiez plus pouvoir vivre, comme dans « Happy Anniversary » sur « Short Stories From A long Road ». Quand vous écoutez ces chansons, vous pouvez tellement vous identifier à la situation, que je suis capable d'instiller une tournure positive à la fin qui vous fait vous sentir tout chaud et flou à l'intérieur de vous-même et vous permet de trouver cette « paix » dont je parlais précédemment. Dès le début j'ai trouvé que la musique est en fait un moyen de guérison et c'est mon objectif de guérir mes auditeurs ainsi que j'ai été guéri émotionnellement lorsque j'étais adolescent en écoutant toute une variété de morceaux.
Comment se répartissent les ventes de CD géographiquement et par support (CDs, téléchargements) ?
Les CDs physiques représentent environ 60% contre 40% au numérique mais nous constatons que ça évolue. Géographiquement, nous voyons que le marché européen fait cette année un grand bond. Le nouveau disque représente là-bas environ la moitié des ventes. Nos albums précédents se vendent maintenant comme des petits pains, aussi sommes-nous très enthousiastes à ce sujet.
Numériquement, les gens achètent-ils des albums entiers ou un morceau par ci par là ?
Tu sais, je suis surpris parce que nous vendons numériquement beaucoup d'albums entiers. Beaucoup de gens achètent un ou deux morceaux et finissent par acheter le reste de l'album ! Certains disent qu'il n'y a pas une mauvaise chanson dessus ! (Mort de rire)... ce qui est cool à entendre...
Êtes-vous touchés par les problèmes de téléchargement illégal ?
Oui, nous le sommes. Ça vous plairait d'aller travailler chaque jour comme rédacteur de magazine et qu'à la fin du mois votre salaire soit choisi aléatoirement pour seulement une fraction des heures que vous avez vraiment travaillées ? C'est comme si vous étiez couvreur et que vous alliez acheter pour 4 000 dollars de bardeaux pour couvrir une toiture, que vous les entreposiez sur le chantier afin de pouvoir travailler le lendemain et que, quand vous arrivez le lendemain matin, les bardeaux sont partis : que faites-vous ? Vous accusez votre client ? Il n'est pas responsable, non ? Non ! Eh bien, le charpentier est juste baisé. Les gens ne réalisent pas - ou tout simplement ne se soucient pas du fait - que des groupes comme Swamp essaient de gagner leur vie avec les disques. La musique est notre produit et nous la vendons pour survivre. Le vol des bardeaux prend l'argent dans les poches des charpentiers ; il en va très sensiblement de même avec le téléchargement gratuit de notre musique... c'est nous voler que de faire ça.
SwampDaWamp - Short Stories From A Long Road
Combien de concerts chaque année ?
On va en faire plus de cent-cinquante cette année et on se prépare à en faire le double l'année prochaine.
Tournez-vous en dehors des États-Unis ?
On va venir frapper un coup de l'autre côté de l'océan au début de l'année prochaine. Nous avions une tournée prévue pour le Royaume-Uni mais nous avons décidé d'attendre l'année prochaine afin de pouvoir passer quelques mois là-bas. Nous sommes tous contents de voir l'Europe et de rencontrer le public !
Quels ont été les concerts le plus importants ? En ce qui concerne le nombre de spectateurs et aussi ceux dont vous gardez plus particulièrement le souvenir ?
La plus grosse affluence devant laquelle nous ayons joué, c'était 18 000 personnes et je dois dire que c'était une expérience absolument inoubliable d'avoir tout ce monde en même temps. Mais cela étant dit, on se donne autant à fond pour un auditoire de dix-huit personnes parce qu'on aime ce qu'on fait et qu'une fois qu'on a commencé à jouer, on est parti ailleurs dans nos têtes. En ce qui concerne les shows les plus mémorables, nous avons fait deux croisières Simple Man Cruise avec Lynyrd Skynyrd et puis l'année dernière nous avons fait la Rock Legends Cruise avec ZZ Top, ceci en tant que « Legends Jr » ! Nous allons être sur la Rock Legends Cruise 2 en janvier 2013 avec 38 Spécial, Foreigner, Paul Rogers et d'autres... Les croisières sont pour le moins phénoménales, mon gars... Les gens devraient faire ça au moins une fois dans leur vie ! Regardez ici : rocklegendscruise.com. Une fois que vous avez fait une croisière de ce genre, vous ne pouvez jamais plus prendre une croisière régulière. (Mort de rire.). Je n'aurais pas assez de mots pour dire comme c'est cool.
Qui a-t-il de différent pour vous avec ces croisières par rapport à des concerts classiques ? Et avez-vous le temps de profiter des autres concerts des croisières ?
Eh bien la différence entre ce type de concert et un concert classique, c'est que 1) vous êtes captif pendant quatre jours, 2) les gens qui réservent ces croisières sont des amateurs de musique qui viennent de de partout dans le monde et ça vous permet de tous les rencontrer, 3) vous n'avez pas à conduire ! (Mort de rire.) Cependant, il faut que j'ai un deal avec le capitaine pour tenir la barre sur la prochaine croisière ! Accrochez-vous les gars ! (Mort de rire.) Mais, sérieusement, il n'y a que des gens sympas, des fêtes sympas et que de la super musique ! Il faut que tu en fasses une mon ami. On joue trois shows lors de la croisière. Des sets de quatre-vingt-dix minutes et à chaque fois c'est à un jour différent, donc oui, tous les groupes vont voir les autres. Putain que c'est génial ! Pour les fans, c'est l'occasion de rencontrer les groupes et de traîner avec eux, ce qui est un régal, et ça l'est d'ailleurs toujours aussi pour moi !
Y a-t-il des groupes avez lesquels vous avez lié des relations privilégiées ?
Oui, en effet. Sur les croisières, je suis devenu proche d'un grand nombre de groupe. Certains plus que d'autres, mais c'est sûr que je me suis fait un ami dans chacun d'entre eux. Nous allons tourner avec quelques-uns d'entre eux plus tard dans l'année... Restez branchés sur notre site Web pour plus d'info à ce sujet !
SwampDaWamp
Que trouve-t-on dans vos play-lists ? Que vos morceaux ou aussi des reprises ?
Parfois, on va jouer quelques morceaux comme « Magic Carpet Ride » de Steppenwolf, « Stay With Me » de Rod Stewart ou « Whatever We Fell Like », AC/DC, Led Zeppelin... Bien entendu, nous ne jouons pas souvent des reprises mais quand on le fait, c'est dans une version très personnalisée Swamp.
Et maintenant, quels sont vos projets ?
Nous allons sortir quelques nouveaux singles le mois prochain et nous prévoyons notre premier double album live, « Live From The Rock Legends Cruise » pour février 2013. Ce disque comprendra aussi quelques nouveaux morceaux. Nous n'avons jamais vraiment pu capturer l'essence même de SwampDaWamp en studio et nous espérons que cet enregistrement le fera !
Comment définissez-vous le rock sudiste et comment SwampDaWamp se positionne-t-il par rapport à lui ?
Avec le rock sudiste, il est question de la famille, des amis et de la tradition, toutes ces choses que je n'ai jamais eu en grandissent ! (Mort de rire.) Allez comprendre, il vaudrait mieux que je renonce à être un auteur dans ce domaine ! Nous considérons que notre style est du Southern rock moderne. Nous avons pris un virage qui est commercialement viable par accident. Doug Gray du Marshall Tucker Band m'a dit il y a quelques années, au sujet de Swamp, qu'il avait eu la même impression qu'aux débuts de Lynyrd Skynyrd dans les temps, non pas que nous ressemblions à Skynyrd, mais parce que nous possédions la même fraîcheur.
Quels sont vos albums favoris de rock sudiste ?
« Second Helping » et « One More From The Road » de Lynyrd Skynyrd,
N'importe quoi du Marshall Tucker band,
« Flirtin' With Disaster » de Molly Hatchet,
Mentionnons aussi les Kentucky Headhunters, Bone Pony, Blackstone Cherry, les Allman Brothers.
Merci.
Merci mon ami et des bravo à nos amis et fans du monde entier ! S'il vous plaît, inscrivez-vous à notre liste de diffusion sur swampdawamp.com ou aimez-nous sur Facebook !
(1) J'ai été arrêté pour une course poursuite à grande vitesse avec les flics ! J'étais un adolescent stupide ! (Mort de rire) J'avais une 1969 Super Sport Chevelle, moteur V8 350 chevaux, système de transmission munci, puissance maxi... Il y avait moi et trois copains, deux bouteilles de Jim Beam (boisson de luxe à l'époque) roulant normalement et tout à coup voilà que les flics s'en prennent à nous... Un des mecs, sur le siège arrière criait « Fonce, fonce, fonce »... alors j'ai foncé, foncé, foncé ! (Mort de rire). Nous avons roulé à plus de 200 kilomètres/heure sur environ 10 kilomètres avant que je ne sois pris au piège dans la circulation et que je ne sois obligé de m'arrêter. J'y ai gagné quatre contraventions et huit inculpations : tout, depuis la tentative d'évasion et le non-respect des stops et feux rouges jusqu'à la conduite dangereuse et imprudente... Je me suis retrouvé en prison ! C'est cette nuit-là que mon permis m'a été retiré. C'est dans ces moments-là que vous voyez quels sont vos vrais amis. Ils ont tous semblé alors disparaitre ! Mais bon, je me suis mis à la guitare et le reste appartient à l'histoire. J'ai depuis à peu près respecté la loi.


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