Eddie Stone
Roundhouse - Doc Holliday - Grinderswitch
Interview par Luc Brunot. Introduction par Didier Demeslay.
Traduction par Dominique Turgot et Luc Brunot.
Crédits photos : DR (Photographes inconnus en cas d'absence de mention - Photographies fournies par Eddis Stone)
Publié dans Bands Of Dixie n°101 (novembre - décembre 2014)
Beaucoup de formations historiques du rock sudiste n’ont presque plus de membres fondateurs ou historiques en leur sein. Des situations extrêmes ont même vu le jour, notamment par Molly Hatchet qui, avant le retour dans l’équipe de Dave Hlubek, ne pouvait plus se targuer d’aucun membre original dans sa formation. Pourtant il faut avouer que le groupe de Bobby Ingram n’a pas été, du moins au début, trop irrespectueux de l’ancienne formule. Certes beaucoup de choses pouvaient être remises en question par les fans de la première heure, mais on est obligé de reconnaître une certaine qualité aux disques alors produits, même si, malheureusement, ils ne purent jamais soutenir la comparaison avec les premiers de la formation initiale. Difficile de voir alors en Molly Hatchet autre chose qu’un autre groupe avec le même nom. Et c’est pourtant de cela dont il était question. On ne parlera même pas du cas Blackfoot, celui-ci étant devenu par la grâce de Rickey Medlocke plus que pitoyable.
Alors lorsqu’on a appris que Doc Holliday reprenait la route mais sans John Samuelson et surtout Bruce Brookshire, on était en droit d’émettre quelques réserves. Mais la présence dans cette nouvelle mouture de Rob Walker, le superbe guitariste de Stillwater et un proche du groupe depuis toujours, mais aussi de Michael Gilbert de Preacher Stone, notre curiosité ne pouvait qu’être attisée... L’occasion de demander des explications à Eddie Stone, le dernier rescapé de la formation originale qui nous soutient qu’on ne regrettera pas ce nouveau départ. Nous qui adorons Doc Holliday, nous n’avons qu’une seule envie : le croire !
Bonjour Eddie,
Je me rappelle t’avoir entendu dire dans une interview que tu as commencé la musique après avoir vu les Beatles à la TV, en 1964. Quel âge avais-tu ?
Je crois que je devais avoir 12, presque 13 ans.
Les Beatles ont influencé beaucoup de monde, pas seulement toi. Quelques groupes de Southern rock ont repris des titres des Beatles, dont notamment Doc Holliday. Au moins en Europe, les Rolling Stones sont les rivaux des Beatles en tant que plus grand groupe, ils sont plus orientés blues, et leur musique semble plus proche des groupes de Southern rock, mais je ne me rappelle pas que ces groupes aient repris des morceaux des Stones. Comment expliques-tu cette faible influence sur les Southern rockers ?
Les Stones ont été une de nos influences, au moins au début. Avec Roundhouse, on faisait des reprises de «Satisfaction», « Get Off My Cloud », « Jumpin’ Jack Flash », « Brown Sugar », « Bitch », pour n’en nommer que quelques-uns. Lorsque nous avons enregistré le premier album de Doc Holliday, nous avions enregistré une version de « Under My Thumb », mais elle n’est jamais sortie.
Existe-t-il quelques titres non sortis de la période A&M ?
Il en existe peut-être quelques-unes de cette période, mais vraiment très peu. Je dirai que nous avons tout sorti.
Le groupe Roundhouse a donné naissance à Doc Holliday au début des années 70. Comment as-tu rencontré Bruce Brookshire et les autres musiciens ?
J’ai rencontré Bruce au lycée en Géorgie. J’ai rencontré Daniel «Bud» Ford quand nous étions encore des gamins, on allait à l’école ensemble. Herman Nixon et moi, nous nous sommes rencontrés dans les années 60. On faisait tous les deux des courses automobiles. Je n’ai su que vers 1973 qu’il était musicien, lorsqu’il a auditionné pour Roundhouse. C’est au cours d’auditions que j’ai également rencontré John Samuelson en 1974.
John Samuelson était-il de ta région ?
On l’a rencontré alors qu’il participait à des enregistrements à Atlanta. Il est de cette région.
Ric Skelton est arrivé plus tard ?
On a rencontré Ric à Johnson City, dans le Tennessee, lors d’un concert que l’on a donné là-bas. On est rapidement devenus amis. Quand on a eu besoin d’un guitariste, c’est le premier que l’on a appelé.
Quels sont tes souvenirs de cette période A&M ?
Les premiers moments que l’on a passés chez A&M et en tournée me sont très chers. Nous étions réellement une famille. On était tout le temps sur la route, on était tout le temps ensemble. On a fait de super tournées avec de super groupes dans tout le pays. Ces moments ont été extraordinaires.
Après « Modern Medicine », les temps ont été un peu plus durs pour Doc Holliday, mais tu es resté quelques années, et tu étais là pour « Danger Zone. » Quand et pourquoi as-tu quitté le groupe ?
Je suis resté dans le groupe jusqu’à notre première séparation. C’était en 1985 ou 86. Je suis revenu après la sortie de « Song For The Outlaw », juste à temps pour la tournée européenne de 89.
Grinderswitch, Stillwater / Rob Walker, albums solos, etc., en plus de Doc Holliday, tu as participé à de nombreux projets. Si tu veux bien parlons-en et commençons par Grinderswitch. Quand et comment as-tu rencontré Dru Lombar ? Comment t’es-tu retrouvé dans Grinderswitch dans les années 2000 ?
J’ai rencontré mon pote Dru Lombar quand nous avons fait la première partie de Grinderswitch en 74-75. Ils sont devenus de supers potes et nous ont demandé de les rejoindre sur la route. On a joué beaucoup de concerts avec aux. Ils nous ont appris comment on devait être en tournée. Ils nous ont montré les ficelles et comment survivre sur la route. Dans les années 2000, lorsque Dru a remonté Grinderswitch, Steven Miller était très malade et ne pouvait plus voyager. C’est alors que Dru m’a demandé de les rejoindre pour l’enregistrement et les tournées. C’était un honneur et un privilège. Il me manque énormément. Steven Miller aussi. Steve m’a tellement appris comment jouer du Hammond B3. Je suis toujours très proche de Larry Howard.
Larry travaille sur un album depuis longtemps. As-tu travaillé sur ce projet ?
Non, Larry est parti de Macon et est maintenant en Floride. On échange par mail et au téléphone. Je n’ai pas encore eu l’occasion de le voir ou d’enregistrer avec lui. On en a parlé mais rien ne s’est encore fait pour le moment.
Tu es également proche des types de Stillwater, notamment Rob Walker.
J’ai rencontré Rob au lycée. Il avait 15 ans. Rob, Mike Causey, Sebie Lacey et moi-même avions un groupe lors de notre dernière année d’école. A la fin de cette année, j’ai été appelé pour mon service militaire, ils ont formé Stillwater.
Sans ce passage à l'armée, aurais-tu fait partie du groupe ?
Bonne question ! Je ne sais pas. Avant l’armée, je jouais dans un groupe avec tous les mecs de Stillwater, je ne sais pas quoi te répondre.
Il semble que tu joues beaucoup en duo avec Rob Walker. Ça fait longtemps ? Que jouez-vous ?
On joue principalement dans des clubs locaux, près de chez nous. On joue beaucoup de musique acoustique des années 60 et 70 : James Taylor, Marshall Tucker, Allman, Eagles, Beatles. On se marre bien !
Rien d’enregistré ou dans les tuyaux ?
Rien de prévu pour le moment. On est très occupés avec le projet du nouveau Doc Holliday.
Les Has Beens semblent un autre projet et il rassemble aussi pas mal d'anciens de Stillwater : Al Scarborough, Sebie Lacey, Mike Causey et Rob Walker. Jouez-vous souvent ?
Les Has Beens, c’est un autre groupe pour s’éclater. On joue plein de titres que l’on écoutait quand on était jeunes. Allmans, Doobie Brothers, Beatles, Stones, Free, Skynyrd, Motown, Stax et quelques titres de Stillwater. On fait entre dix et douze concerts par an.
Bobby Golden n’était pas intéressé ?
Bobby vit dans la région d’Atlanta, à plus de 150 km d’Atlanta. Ce n’est pas très pratique pour lui de faire tous ces kilomètres. Mais il est toujours le bienvenu.
As-tu d’autres projets que de jouer de bons vieux titres ?
J’ai un album solo qui est partiellement fini, mais qui est maintenant en suspens avec le nouvel album de Doc Holliday. Je travaille aussi pour d’autres personnes de temps en temps, quand ils ont besoin d'un peu d’Hammond B3.
J’ai également lu que tu avais fait partie de Wet Willie et de Prisoners Of Love, un groupe de Jimmy Hall. Peux-tu nous en parler plus ?
Je connais Jack et Jimmy Hall, ainsi que leur soeur Donna depuis des années. Quand John Anthony a décidé de quitter Wet Willie, Jimmy m’a contacté pour les claviers. Ça a été une superbe expérience et une des plus excitantes. Jimmy est un des plus grands chanteurs. Wet Willie est un des groupes qui se dépense le plus. Leur show c'est comme si tu allais dans une église à la grande époque ! S’ils ont besoin, je suis toujours partant, j’adore ces gens !!!
Avant de parler de tes albums, y a-t-il d’autres groupes avec qui tu as travaillé ?
A 13 ans, je jouais dans un groupe qui s’appelait The Nightriders, puis j'ai joué dans Highway avec les mecs de Stillwater. Ensuite, il y eut Roundhouse, qui est devenu Doc Holliday. J’ai également joué et enregistré avec Grinderswitch, joué brièvement avec les Winters Brothers, puis avec Wet Willie. Je suis également un membre actif de Stillwater quand ils jouent. Plutôt occupé le gars !!!
Winters Brothers ? C’était quand ?
En 2007-2008. Je ne me rappelle plus trop, faudrait que je demande à Dennis.
Tu as sorti « Right Tonight » en 1999. Comment en est née l’idée ?
Cet album a été enregistré dans les vieux studios de Capricorn. C’était juste un truc comme ça pour quelques chansons que j’avais écrites. J’ai eu de superbes musiciens et chanteurs sur ce projet : Paul Hornsby, Skip Slaughter, Phil Palma, Machelle Palma, Ken Wynn, Tim Brooks, Mike Causey, Spencer Kirkpatrik, et Chris Hicks pour n’en nommer que quelques-uns. C’est ce qui m’a permis de revenir dans ce milieu de la musique et du business.
« Right Tonight » était construit autour de nouveaux morceaux, « Eddie Stone & Friends » en 2004 contient plus de reprises. Pourquoi ne pas avoir pris que de nouveaux titres ?
Cet album a été enregistré en Allemagne pour Phoenix Records. C’est quelque chose que Tom Halek de Phoenix Records, Bruce Brookshire et moi-même avons fait pour ma carrière en Europe.
Pour ton prochain album, auras-tu aussi de nombreux invités ?
Oui ! Quand il sera fini, il y en aura beaucoup également. J’adore cette façon de travailler, de jouer avec des types avec qui tu ne joues pas tous les jours. De nouvelles idées voient le jour et c’est toujours agréable de voir ses anciens potes.
A part les albums de Doc Holliday, les tiens et « Ghost Train To Georgia » de Grinderswitch, sur quels albums joues-tu ?
J’ai également participé à des démos pour Chris Hicks, un album blues de E.G. Kite, un album de rock chrétien pour Phil Palma et quelques autres démos.
Reparlons de Doc Holliday. L’arrêt du groupe était-il un voeu collectif ?
On a décidé en 2011, à la fin de la tournée européenne que nous devrions arrêter ; que c’était peut-être le bon moment. Bruce était fatigué et voulait se concentrer sur son ministère et son église.
Quand et comment est venu l’idée de remonter le groupe ?
Bruce m’a appelé en 2014 pour me dire qu’il y avait toujours un intérêt pour Doc Holliday en Europe mais qu’il ne voulait pas en faire partie. Il m’a dit que si je voulais entretenir la flamme, il me donnerait sa bénédiction. J’ai contacté les anciens membres pour voir qui voulait bien être de la partie. Bud a été d’accord. Danny « Cadillac » Lastinger préférait rester avec Bruce dans son église. John a des engagements au niveau travail et famille mais a dit qu’il participerait volontiers à l’écriture de morceaux et à l’enregistrement. Parmi les nouveaux membres, il y a Rob Walker que nous connaissons depuis des années. Il a joué avec Roundhouse et surtout Stillwater. C’est lui qui a écrit « Mind Bender ». Michael Gilbert était dans un groupe qui s’appelait XXX. Ils ont fait beaucoup de nos premières parties dans les années 80 et 90. Notre plus nouveau membre n’est plus si nouveau que ça. Ross Lindsey était le batteur qui a remplacé Herman Nixon dans les années 80. On est heureux de le voir de retour.
Doc Holliday sans Bruce Brookshire, est-ce vraiment possible ?
Nous pensons que nous entretenons la flamme de Doc Holliday. Le nouveau line up sonne très bien, les anciens comme les nouveaux titres sonnent d’enfer !!!
Bruce a-t-il des projets musicaux en ce moment ?
Je ne connais pas ses projets. Je sais qu’il est concentré sur son ministère et son église. Mais je suis sûr qu’il sortira quelque chose un de ces jours. Il approuve le nouveau Doc Holliday et nous souhaite un franc succès. Il m’a juste dit qu’il ne voulait plus partir sur la route et continuer Doc. Nous sommes toujours frères et amis.
Michael Gilbert ne joue-t-il pas avec Preacher Stone ? Parle nous de lui !
J’ai rencontré Michael il y a quelques années. Il était jeune à l’époque. J’ai produit un album de son groupe. Ils faisaient souvent nos premières parties. C’était un grand guitariste mais il avait un style plus métal. Quand j’ai cherché un guitariste pour Doc, j’ai pensé à lui et je me suis rendu compte qu’il était désormais un Southern rocker. Je l’ai appelé et on a convenu d’un rendez-vous. C’est un super guitariste et un type très bien. On est heureux de l’avoir parmi nous. Lui et Rob Walker s’entendent et travaillent très bien ensemble. Ils se comprennent et se complètent très bien. Il a quitté Preacher Stone pour se consacrer à Doc Holliday à plein temps.
Sur les vidéos que j’ai pu voir, il semble que Rob Walker ne prenne pas trop de solos, en tous les cas, beaucoup moins qu’avec Stillwater. Est-ce une fausse impression ?
Oui c’est une fausse impression. Tu es tombé sur les vidéos où c’est Michael qui joue le plus, mais je t’assure qu’ils jouent tous les deux autant de solos. Quand on viendra en Europe l’année prochaine, tu pourras t’en rendre compte par toi-même.
Lorsque vous jouez maintenant d’anciennes chansons, qui reprend les parties de guitare de Bruce ? Rob ou Michael ?
Les deux ! Michael en reprend certainement plus que Rob, mais ils se sont divisé le travail.
Les jouent-ils exactement de la même façon que lui ?
Ils les jouent de façon très similaires mais ils ajoutent quand même leur propre patte. Ça sonne en fait très proche de l’ancien Doc Holliday mais avec des saveurs nouvelles.
Et d’un point de vue vocal, Bruce chantait tous les morceaux sur scène. Qui se charge des vocaux ?
C’est moi qui les prend tous en charge maintenant.
Ça a été facile pour toi de chanter ces chansons ?
Bruce est un très bon chanteur mais j’ai chanté avec lui sur ces titres depuis tellement longtemps que ça n’a pas été trop dur d’en prendre maintenant la partie principale. Certaines chansons sont très difficiles à chanter car je devais être capable de les interpréter de la même manière car comme je l’ai déjà dit plusieurs fois nous sonnons de façon très similaire. Dans l’ancienne version de Doc Holliday, certaines des chansons étaient chantées par tous les deux, et bien je peux te dire qu’il était souvent difficile aux gens de dire qui faisait quoi. Tu verras quand tu viendras nous écouter sur scène. Je crois que tu seras surpris.
Je pensais que Leroy Wilson était le batteur. Quand a-t-il été remplacé par Ross ?
Leroy avait beaucoup d’autres projets et ne pouvait se consacrer à plein temps à Doc Holliday. On avait besoin de quelqu’un à temps plein. On s’est séparés en bons termes. On lui souhaite plein de bonheur pour ses projets. Ross était libre quand je l’ai appelé. Il a remplacé Herman Nixon en 1985, pendant une tournée avec Molly Hatchet. A cette époque, il avait une famille et un enfant en bas âge. Il ne pouvait être tout le temps sur la route. Comme je l’ai dit, on avait un emploi du temps très chargé. On est très heureux de l’avoir à nouveau avec nous.
Peux-tu nous parler un peu plus de Ross Lindsey ?
Ross est né à Macon et a joué de nombreuses années autour de cette ville. Il a étudié avec Jaimoe, et a joué avec John Anthony, Razzy Bailey entre autres. Je travaillais dans un club local du nom de Whiskey River et Ross en était le batteur. On a fait les premières parties de bon nombre de stars de la country et d’artistes de Southern rock quand ils venaient en ville. De nombreux superbes moments.
Tu as joué en première partie des Blackberry Smoke le 16 août ? Y en a-t-il d’autres de prévu ?
On donnera un concert le 28 novembre au Cox Theater de Macon. On prend la route fin janvier et on viendra en Europe fin du printemps / début de l’été 2015.
La renaissance de Doc Holliday semble due à un intérêt européen, mais qu’en est-il aux US ?
Il y a aussi un intérêt ici. Beaucoup de gens sont contents de voir que nous entretenons la flamme et que notre musique est toujours jouée. Lors du concert avec les Blackberry Smoke, il y avait des gens du Texas, Mississipi, Alabama, Tennessee, Virginie, Géorgie, Caroline du Nord et du Sud. Je reçois des invitations de partout aux US et d’Europe.
Quels sont les projets : pas seulement jouer les anciens morceaux. Tu as parlé d’écriture et d’enregistrement. Avez-vous planifié la sortie d’un album ?
On écrit des morceaux et nous travaillerons les arrangements en studio en décembre / janvier dans le but de sortir un nouvel album. Michael, Rob et moi-même sommes impliqués dans cette écriture. La sortie devrait se faire fin 2015, début 2016.
Ce nouvel album sera-t-il sorti chez Phoenix Records comme les derniers Doc Holliday ?
Pour l’instant je ne suis sûr de rien. Je ne sais pas sur quel label on le sortira. Notre management est en train de travailler sur ce sujet. Je ne dis pas que ce ne sera pas Phoenix Records.
Sur scène, ne jouez-vous que les anciens titres ?
Pour le moment, Doc Holliday joue énormément d’anciens morceaux, en ajoutant quelques nouvelles choses. Plus on avancera dans la réalisation de l’album, plus on jouera de nouveaux morceaux sur scène. Mais on jouera toujours certains des anciens titres. Ce sont ces titres qui nous ont permis d’en être là !!!
Luc, j’espère que cette interview te satisfait pleinement. Doc Holliday sera en Europe en 2015. J’espère t’y voir. Merci pour cette interview !
As-tu plus d'infos sur cette venue ?
Nous travaillons en ce moment sur les dates européennes et scandinaves. Je t'en dirai plus quand ce sera à un stade plus avancé. Apparemment, on devrait également jouer lors de la Bike Week en Floride cette année. On espère y retrouver nos anciens fans et découvrir de nouveaux!!!