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Calvin Huber
JJ Muggler Band
Interview par Luc Brunot.
Traduction par Dominique Turgot et Luc Brunot.
Publié dans Bands Of Dixie n°73 (mars - avril 2010)
Bands Of Dixie n°73
Formation Louisianaise vieille de quatre décennies, le JJ Muggler Band a eu une histoire riche avec plusieurs chapitres et pas mal de changements de musiciens. Malheureusement, il y a eu moins de disques. On le regrette d'autant plus que la qualité des quatre albums, le dernier en particulier, est de premier plan. On souhaite à JJ Muggler d'enfanter maintenant plein de disques du même calibre. En attendant, Calvin Huber nous parle de son groupe.
Bonjour Calvin,
Quand est né le JJ Muggler Band ?
JJ Muggler est né en 1972 à Harahan, une ville de Louisiane.
Est-ce qu'il a été créé seulement par Jude Lirette et vous-même ou aussi par d'autres musiciens ?
Je suis le bassiste et fondateur de JJ Muggler et Jude, qui est le batteur de groupe, est un des autres fondateurs.
Comment vous êtes vous connus avec Jude Lirette ?
J'ai connu Jude car il a grandi dans la même rue que moi. Je le connais depuis que j'ai quatre ans. En cours préparatoire; on faisait tellement de bazar que nos mères ont dû nous mettre dans des classes différentes.
Le groupe s'est-il tout de suite appelé le JJ Muggler Band ?
Oui, il s'est appelé tout de suite le JJ Muggler Band.
Y a-t-il eu un JJ Muggler dans le groupe ? Sinon, pourquoi ce nom ?
Il n'y avait personne dans le groupe qui se nommait JJ Muggler. C'est à ma mère qu'on doit ce nom de JJ Muggler. Elle nous criait par la fenêtre qu'on ferait mieux de jeter ce muggler avant que notre père ne revienne à la maison. Dans les années trente et quarante, un muggler était une cigarette de marijuana. C'est la vérité. Jude et moi, on est donc venus avec ce nom de JJ Muggler.
JJ Muggler Band : Tommy Chadwick - Jay B Elston - Calvin Huber
Clarence Gatemouth Brown, ce grand musicien Louisianais, jouait du violon sur "New Ruins" et on entend sa voix sur votre nouveau disque. Il apparaissait aussi sur le premier album solo de Jay B. Elston. Depuis quand le connaissiez-vous ?
On a rencontré Gatemouth il y a quinze ou vingt ans. Il avait l'habitude de venir nous voir jouer quand il était libre. Il vivait à Slidell où Jay B. Elston vivait. Ils sont devenus amis. J'ai connu Gate par son manager, Jim Bateman, qui est maintenant notre manager. Et on connaissait quelques-uns de ses musiciens.
Vous étiez souvent avec lui ? Le JJ Muggler Band l'a-t-il accompagné ?
JJ Muggler n'a jamais été son groupe.
La Louisiane, et en particulier la Nouvelle Orléans, compte une pléiade de grands musiciens. En côtoyiez-vous d'autres que Clarence Gatemouth Brown ?
Oui. Parmi les gens de la Nouvelle Orléans avec lesquels nous avons joué, il y a Bryan Stolz. Il est invité sur notre CD. Il a joué avec les Neville Brothers, les Funky Meters et George Porter. On a fait quelques concerts avec Snooks Eaglin, Koprie Woods. Koprie est un jeune bluesman éduqué par son grand père qui jouait pour Ray Charles. Il est bien apprécié dans la région de la Nouvelle Orléans.
Le groupe s'est séparé au début des années quatre vingt dix. Pourquoi ?
Le groupe a fait un break de 1990 à 1992. J'étais fatigué de faire des reprises. Je voulais revenir à ce que faisait le Muggler des débuts : rien que des compositions originales. Mes morceaux et les morceaux du groupe. Pour ça, j'ai arrêté le groupe pour deux ans et j'ai rejoint Thunderbolt.
Pendant cette première période, le groupe, après des débuts très blues, s'est tourné vers le rock sudiste. Pouvez-vous nous raconter l'histoire de ce premier chapitre de la vie du JJ Muggler Band et nous parler de cette évolution de votre musique ?
Jude Lirette
Quand Muggler est-il passé du blues au rock sudiste ? En fait, on n'a jamais vraiment quitté le blues. Le rock sudiste, c'est un gumbo comme vous pouvez en trouver à la Nouvelle Orléans. C'est un mélange de tout plein de choses et les principaux ingrédients sont le blues et le jazz. Il y a des guitares foudroyantes, des rythmes qui envoient, des basses qui rockent durement. Il y a une touche de country, un peu de bluegrass et un gros son rock. Comme vous le savez, on est parti du blues et on a progressé vers les Allman Brothers, Lynyrd Skynyrd, Charlie Daniels et le Marshall Tucker Band. C'est là que le blues nous a menés et c'est devenu le rock sudiste. Le groupe jouait du blues les premières années. Tout ce que je connaissais, c'était Muddy Waters, Albert King, Robert Johnson et mes premières chansons de rock furent "Hey Joe" de Hendrix et "Sunshine Of Your Love" d'Eric Clapton. Les premières années, c'était tout blues : Jimi Hendrix, ZZ Top. On avait un guitariste et un harmoniciste. Ensuite, on a rajouté une guitare. Au fond, Jude et moi, on a grandi au Warehouse [NDLR : salle de la Nouvelle Orléans]. C'était une boite de rock où on pouvait aller voir des concerts dès quatorze ou quinze ans. Quand j'ai découvert le rock sudiste, la première fois, j'avais treize ans. Moi et Jude, on avait fait l'école buissonnière pour le catéchisme. On avait l'habitude de trainer dans le dépôt ferroviaire. On était tout le temps dans les trains. Ce train là est parti et il allait trop vite pour qu'on saute. Je vous raconte ça brièvement. Il s'est arrêté à la Nouvelle Orléans, vers le zoo, à 15 miles [NDLR : environ 25 kilomètres] de la maison. On est donc allé au zoo et nous avons entendu un groupe qui jouait... c'étaient l'Allman Brothers Band! On a acheté un album à Duane Allman qui était un gars super cool. Pour moi, il a été le meilleur des guitaristes et aucun ne l'approche.
Plus tard, on a commencé à jouer de l'Allman Brothers. On a appris tout le premier album. On avait aussi l'habitude de jouer "Layla" de Clapton. Jay B. Elston jouait les chouettes parties de slide à la fin du morceau. Plus je deviens vieux, plus je n'ais envie que de jouer nos propres morceaux ainsi que des reprises des Allman Brothers et de la Mule. Le changement dans notre musique est finalement venu avec l'âge et nos progrès. Nos capacités comme auteurs compositeurs ont muries. La raison pour laquelle ce CD sonne comme il sonne vient du mélange adéquat d'états d'esprit de tous ceux qui sont impliqués dans l'écriture, mélange qui n'est autre que la transmutation de tous ces états d'esprit en un seul. C'est la seule manière dont je peux le décrire.
Wayne Lohr
Vous avez ensuite rejoint un groupe du nom de Thunderbolt, un groupe où figurait aussi Wayne Lohr et Jay B. Elston, qui joueront aussi ensuite avec le JJ Muggler Band. Que pouvez-vous nous dire sur cette époque avec Thunderbolt ?
L'époque où j'étais avec Thunderbolt était fun. On jouait des covers et des compositions originales. Le style ressemblait en partie aux Doors et en partie à Steppenwolf avec en plus un aspect funky. On donnait peu de concerts, Wayne Lohr est donc parti. Je l'ai ensuite suivi pour faire revivre JJ Muggler et Jay B Elston est venu avec moi. J'étais déterminé à jouer nos morceaux.
Après la séparation de Thunderbolt, vous avez donc remonté le JJ Muggler Band avec Lirette et Elston. Pourquoi avoir reformé le groupe ?
Après Thunderbolt, moi et Jay B Elston étions prêts à enregistrer un disque et on avait beaucoup de fans avec JJ Muggler. Quand Wayne Lohr a quitté Thunderbolt, Rick et Jan Windhorst sont arrivés et ils étaient aussi prêts à ce qu'on fasse nos compos. C'était deux semaines avant qu'on entre en studio.
Le batteur Michael McAllister, le guitariste Wayne Trosclair, Jan Windhorst au clavier et Rick Windhorst au chant étaient les autres musiciens. Pouvez-vous nous en parler ?
Mike McAllister a joué sur trois CDs avec Muggler et il était le batteur de Thunderbolt. Mike a quitté la Nouvelle Orléans après Katrina. On reste toujours en contact ; il vit à Atlanta. Wayne Trosclair, mieux connu sous le sobriquet de Jumpin' Johnny, rejoignit aussi le groupe deux semaines avant qu'on n'enregistre le premier CD. Ricky et Jan ont enregistré un disque avec nous, le premier. Ils n'ont pu rester avec le groupe parce qu'ils avaient un autre boulot le jour. Et on l'a bien compris.
En 1994, vous enregistrez un premier disque, "JJ Muggler". Comment furent les sessions ?
Ces sessions, c'était comme travailler à l'usine, douze à quinze heures par jour. On a enregistré le CD en quatre jours, on l'a mixé en un et ensuite on a fait le master et on l'a pressé. C'est tout ce que le budget permettait. La meilleure chose dans cet enregistrement c'est que c'était dur mais amusant. Ce qui a fait de cet enregistrement qu'il soit super c'est que c'était au studio In The Country. C'était un studio fantastique. Tout a été enregistré live.
Avez-vous eu des passages radios. Le disque a-t-il été un succès ?
On a eu des passages radios avec le premier CD. "Louisiana Born And Raised" était joué sur une radio de rock classique de la Nouvelle Orléans pour ouvrir une émission de plus en plus fameuse. C'était vraiment un sacré succès pour un groupe qui n'avait rien.
JJ Muggler : premier album
Quelles étaient les principales influences du JJ Muggler Band : Des groupes de rock sudiste ? Des bluesmen ?
Les influences de JJ Muggler, c'était bien entendu Lynyrd Skynyrd, Charlie Daniels, The Outlaws, Wet Willie, le Marshall Tucker Band et des bluesmen comme Muddy Waters, Albert King, Robert Johnson, Jimi Hendrix, BB King, Freddy King, Howlin' Wolf et ZZ Top. Certaines des plus grandes viennent de Johnny Winter et Eric Clapton. Et on pourrait encore continuer. Moi et Mike McAllister, on mettait toujours des CDs de Miles Davis et John Coltrane ce qui rendait fou les autres.
Pourquoi remplacer alors Trosclair et les Windhorst ?
Après qu'on ait enregistré notre premier CD, on a fait de la promotion très activement. On est partis sur la route avec Molly Hatchet pour quelques dates. Ils voulaient qu'on reste avec eux. Je suis devenu ami avec Danny Joe Brown qui est Molly Hatchet. Qu'il repose en paix. Danny nous a repris avec lui en tournée. Mais le travail de Rick et Jan a posé problème. Ensuite, c'est Wayne Trosclair qui est parti.
Wayne Lohr, ex Thunderbolt, et Vic Larocca intègrent alors le groupe. Pouvez-vous nous les présenter ?
Wayne Lohr et Vic ont rejoint le groupe en 1996. Wayne jouait dans la région de la Nouvelle Orléans alors que Vic était le technicien guitare de Molly Hatchet. Avec eux, on a ensuite enregistré le second CD.
Vous avez enregistré en 1996 votre second album à Macon, aux anciens studios Capricorn, pourquoi ce choix ?
C'était le même style que le studio In The Country. Il avait d'autres équipements et je pensais que ce serait une session très spirituelle. Et on était loin de chez nous sans distractions ; on était juste un groupe. Ça nous a pris cinq jours pour enregistrer "Hear The Truth". On a rencontré des gens tout à fait exceptionnels qui ont rendu ce moment très spécial. Vous pouvez demander à n'importe qui dans le groupe quelle a été leur session d'enregistrement préférée et ils vous répondront celle là. Notre très bon ami, Chris Hicks, est venu jouer avec un autre ami exceptionnel, Bill Lucado. Bill a rendu la session extraordinaire. La cerise sur le gâteau, ça a été Wayne Turner du groupe d'Hank Williams Jr. Il avait deux chansons qu'il avait écrites et qu'on a enregistrées. Et il a joué dessus. Ces morceaux, c'était "Drunk Past The Point Of Blind" et "Stormy Weather Coming On". Chris Hicks était dans le studio. Il fut celui grâce à qui cela arriva. On lui a demandé de prendre sa guitare et de venir jouer.
Hear The Truth
Qu'y a-t-il de différent avec votre premier disque ?
Le second CD était plus hard et Southern rock. Il y a seulement deux morceaux du premier CD qui soient fondamentalement du rock sudiste. C'est "Louisiana Born And Raised" et un morceau titré "Legend". Ils ont supprimé la fin et les morceaux sont restés comme ça.
Vous aviez donc des invités sur ce disque comme Wayne Animal Turner ou Chris Hicks mais pas d'anciens ou producteurs musiciens de Capricorn. Tant qu'à être chez Capricorn, vous n'aviez pas envie d'en inviter ?
Pourquoi nous n'avions pas de producteur à Capricorn ? Ce qui est sûr, c'est qu'on avait un budget très faible. Le CD s'est fait si vite qu'on n'a pas eu le temps d'avoir d'autres invités. On payait pour notre CD et on l'a enregistré nous même, comme le dernier CD d'ailleurs.
En 1998/1999, vous êtes en train d'enregistrer "A New Ruin" quand Jay B. Elston quitte le groupe. Pourquoi ?
On avait des problèmes de management qui ont dégénérés en une lutte de pouvoir entre le groupe et le management.
Quelles sont ses influences musicales et sa carrière en dehors du JJ Muggler Band ?
C'est un très grand fan d'Eric Clapton, d'Allen Collins de Lynyrd Skynyrd, de Toy Caldwell.
Il est remplacé par Ronnie Dobbs. Qui est-il ?
Ronnie était le guitariste d'un groupe qui s'appelait Tunderhead au milieu des seventies et qui était produit par Johnny Winter. C'est devenu plus tard le groupe de Johnny Winter. La première fois que j'ai rencontré Ronnie, c'était dans un relais routier où je jouais. C'était vraiment étrange car j'avais la vieille cassette de Tunderhead dans le lecteur de la voiture. Quand Ronnie s'est pointé et s'est présenté à moi, qu'il ma dit qui il était, je lui ai parlé de la vieille cassette dans ma voiture que j'écoutais en venant au concert. Il cherchait un bassiste pour une session d'enregistrement au studio In The Country et il m'a demandé si j'étais intéressé. Je lui ai dis bien entendu et que comme on était en train d'enregistrer avec JJ Muggler, ce ne serait donc pas un problème. Alors, quand Jay B. a quitté le groupe au milieu de "New Ruins", j'ai demandé à Ronnie de venir et de nous aider à finir le CD. On a ajouté de nouveaux morceaux pour répondre aux engagements de notre contrat.
New Ruins
Cet album est moins blues, plus hard, plus lourd. Est-ce lié à l'absence d'Elston ?
Je ne suis pas d'accord. Je pense que ce CD est le plus blues qu'on ait fait. Non, ce n'est pas le "same oh same old blues", on n'essayait pas de rabâcher. Comme Robert Johnson le disait, on a essayé de l'emmener ailleurs. Des morceaux de ce disque comme "Chance I Take", "Voodoo Woman", "Two Joint Road", "The Wolf" et "Lay It On The line" sont très blues avec des guitares lourdes. "The Wolf" a été écrit sur un ami à moi du nom de John Camble. Je ne sais pas si c'est lié ou non à l'absence d'Elston mais il y a deux ou trois de ces morceaux qu'on a laissé qui sont de Jay B.
Est-ce qu'il vous a manqué, en particulier au niveau vocal ?
Jouer avec moi manquait à Jay B. C'est pour ça qu'il est revenu. Et aussi à cause de ma voix.
Outre Lirette, Elston, Lohr et vous-même, on trouve Tommy Chadwick, au chant, à la guitare et à la batterie. Merci de nous le présenter.
Je dois dire que le line-up qu'on a avec l'addition de Tommy Chadwick est vraiment vraiment extraordinaire. J'ai essayé d'avoir Tommy il y a vingt ans mais il était pris par un autre groupe où il jouait de la batterie. Tommy est un très bon batteur. En même temps, c'est un putain de guitariste et un très bon compositeur. Avec lui, le groupe a trouvé ce son sympa qu'on a pour "Hard Luck Town". Son guitariste favori est Duane Allman et vous pouvez l'entendre dans son jeu. Il a aussi des influences de Larry Carlton.
En concert, il joue autant des deux instruments ?
Tommy joue beaucoup plus de la guitare que de la batterie. Il ne joue jamais de cet instrument en concert. Il en a une à la maison.
Une des grandes réussites du disque est la qualité du travail rythmique, très riche comme souvent dans la musique de la Nouvelle Orléans. Est-ce que la section rythmique est fortement influencée par le jazz, le second line drumming et les choses de ce genre ?
Oui, nous sommes influencés par le jazz et le son de la Nouvelle Orléans. On les a entendus toute notre vie. Jude et moi-même conduisons réellement le groupe. On a quelques sessions d'enregistrement à sortir : Jude et moi comme section rythmique et avec des stars de la guitare. Je pense que certaines des parties rythmiques de Tommy ont aussi leur importance. Vous pouvez entendre comme nous sommes solides sur "Cocaine Lady". C'est parce qu'on ne savait pas ce qu'on allait jouer pour la partie funky. On s'est donc lancés et on l'a sorti en une prise. Ça doit venir du fait qu'on joue ensemble depuis quelque chose comme trente ans.
Hard Luck Town
En combien de temps avez-vous enregistré le disque et pouvez-vous nous raconter les sessions ?
On l'a enregistré au studio Sweet Mix à Slidell en Louisiane. Ce n'était pas une grande pièce comme en Géorgie mais c'était proche de chez nous. George, l'ingénieur, nous connaissait très bien. On a pris notre temps pour enregistrer ce CD. C'était la fête et le résultat est plutôt sympa.
Avez-vous des passages radios ?
On n'a pas encore eu de passage radio car le disque n'est pas encore sorti. C'est prévu pour le 20 mars.
En concert, jouez-vous plutôt vos morceaux ou alors des reprises ?
On joue surtout les morceaux de JJ Muggler.
Quelles sont vos reprises les plus fréquentes ?
Les reprises qu'on fait le plus sont "Hot'lanta", "In Memory Of Elizabeth Reed", "Midnight Rider" et "Whipping Post" des Allman Brothers, "Hillbilly Band" du Marshall Tucker Band. On joue "I know A little" et "That Smell" de Lynyrd Skynyrd et on joue "Killing Floor" d'Albert King et "Going Down" de Freddy King ainsi que "Blind Man In The Dark" de Gov't Mule.
Donnez-vous beaucoup de concerts ?
Autant qu'on peut.
Et dans le passé ?
On a donné beaucoup de concerts dans le passé, quand la situation économique était bonne.
Vous avez partagé la scène avec des artistes comme Lynyrd Skynyrd, Molly Hatchet, le Marshall Tucker Band, Wet Willie ou le Charlie Daniels Band (et je ne parle pas des groupes hors du rock sudiste), quels sont vos souvenirs ?
On a partagé la scène avec Lynyrd Skynyrd, Charlie Daniels et Marshall Tucker. C'est toujours fun de jouer avec eux parce que mon ami Chris Hicks joue avec eux. On a fait quelques dates avec Wet Willie. Jimmy Hall a une famille très talentueuse comme son frère Jack et sa soeur Donna. Jimmy est un très bon gars. On a aussi joué avec Robin Trower, Dickey Betts, Bad Company, The Animals, Molly Hatchet et Johnny Winter.
JJ Muggler Band : Calvin Huber - Jude Lirette - Wayne Lohr - Tommy Chadwick - Jay B Elston
Avec lesquels avez-vous eu la meilleure entente ?
Doug Gray et le Marshall Tucker Band. Et notre très bon ami Jimmy Hall.
Le premier album et "New Ruins" sont introuvables. Des rééditions sont-elles prévues ?
On n'a pas de contrôle sur ces CDs pour l'instant mais on pense à faire un Best of.
Quels sont les projets du JJ Muggler Band ?
Le projet principal est de faire la promotion de "Hard Luck Town" cet été. On est en train de préparer des concerts avec des groupes et des festivals. On travaille sur la distribution de "Hard Luck Town" en Europe et aux Etats-Unis. On a au moins onze nouveaux morceaux. Quatre d'entre eux nous restent des sessions de "Hard Luck Town" et sont prêts à être enregistrés. On pense commencer un nouvel album à la fin de l'été. Il faut juste trouver du temps et de l'argent.
Quels sont vos albums favoris de rock sudiste ?
- Wet Willie live à la Warehouse de la Nouvelle Orléans en 1972. Le nom de l'album, c'est "Drippin' Wet Live",
- The Allman Brothers, "First album",
- The Outlaws, "Hurry Sundown",
- Lynyrd Skynyrd, "One More From The Road",
- Lynyrd Skynyrd, "Twenty",
- Gov't Mule, "Dose",
- Marshall Tucker live,
- The Allman Brothers, "At Fillmore East",
- The Allman Brothers, "Where It All Begins",
- Charlie Daniels, "Saddle Tramp",
Merci Calvin.
Merci.
JJ Muggler Band : Tommy Chadwick - Jay B Elston - Calvin Huber - Wayne Lohr
  Courtesy of NealyBob @ Pbase.com
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