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Ira Stanley
Dixie Peach
Interview par Luc Brunot.
Traduction par Dominique Turgot et Luc Brunot.
Publié dans Bands Of Dixie n°95 (novembre - décembre 2013)
Ira Stanley
L'aventure initiale de Dixie Peach dura trois ans dans les seventies mais la flamme ne s'éteignit jamais complétement après et, finalement, l'envie de relancer l'aventure se faisant trop pressante, revoici le groupe sur les routes et en studio. Ira Stanley nous raconte l'histoire de la pêche en Ohio et nous parle de la dernière récolte conditionnée en CD... « Blues With Friends ».
Bonjour Ira,
Y-a-t-il des pêches dans l'Ohio et cet État fait-il partie de Dixie (j'ai lu que « Dixie » fut composé par un chanteur de votre État) ou le nom de votre groupe fait-il référence à l'Allman Brothers Band, qui vous a impressionné lorsque vous avez vu le groupe en 1970 ? 
Quand j'ai vu l'Allman Brothers Band en 1971, j'ai été tellement impressionné par leur son et cohésion que j'ai voulu jouer ce genre de musique. C'était, autant que je me souvienne, vraiment le début de rock sudiste. Nous avons formé le groupe et répété cinq jours par semaine pendant des mois avant de jouer le moindre concert. Nous avons donné notre premier show à Cincinnati en 1972, mais nous n'avions pas encore donné un nom au groupe. Un de nos batteurs (nous en avions deux lorsque nous avons formé le groupe) a suggéré « Dixie Peach ». Il nous a expliqué que c'était une crème pour les cheveux utilisé par les Afro-Américains pour se défriser les cheveux (www.flickr.com/photos/vieilles_annonces/4040894209). Comme ça sonnait sudiste, on a pensé que c'était un excellent choix. Nous étions de l'Ohio qui est considéré comme étant nordiste, nous voulions donc un nom à consonance sudiste.
Ira Stanley
Quelles étaient auparavant tes influences musicales et qu'as-tu fait avant Dixie Peach ? As-tus joué dans certains autres groupes ?
J'ai commencé à jouer de la guitare à l'âge de treize ans comme beaucoup d'autres enfants après avoir vu les Beatles au « Ed Sullivan Show ». Les premières années, j'ai joué dans un groupe qui faisait des reprises de titres rock du moment. Mais, il y avait deux frères qui habitaient en face de chez moi et qui jouaient aussi dans des groupes. Ils étaient plus âgés, mais ils voyaient que j'étais sérieux pour ce qui concerne l'apprentissage de l'instrument et ils m'ont ouvert au blues. J'avais donc presque quinze ans quand j'ai commencé à étudier la musique de Paul Butterfield, Howlin' 'Wolf, Muddy Waters et de tant d'autres bluesmen.
1967 fut un grand tournant pour moi. J'ai passé l'été à n'étudier que quatre albums : « John Mayall and the Bluesbreakers with Eric Clapton », « The Paul Butterfield Blues Band », « Fresh Cream » et « The Jimi Hendrix Experience ». J'ai dû user complètement ces disques à apprendre les parties guitares de presque toutes les chansons.
Mon groupe à cette époque, Pictorian skifulls était très populaire localement. /www.buckeyebeat.com/picskiffuls.html Nous n'avons jamais eu assez de morceaux à nous pour sortir un disque mais le bassiste du groupe était Mike Rousculp. Il m'a aidé à former Dixie Peach. Mike et moi avons joué ensemble depuis 1967.
À la guitare, mes premières influences furent Eric Clapton, Jimi Hendrix, Michael Bloomfield, BB King, Albert King et Jeff Beck. J'ai eu la chance de rencontrer les deux Eric et Jimi après un concert dans l'Ohio. Quand nous nous sommes mis au rock sudiste, Duane Allman et Dickey Betts furent des influences majeures. J'ai eu la chance de voir Duane trois fois avant sa mort. Son jeu de slide me scotchait et m'a amené à vois la musique d'une autre manière. Un de mes rêves musicaux est devenu réalité lorsque Dixie Peach a accompagné Dickey Betts et que, tous les deux, nous avons joué ensemble ces superbes harmonies de guitare. C'est un chic type.
Certains artistes qui ont eu leur heure de gloire tombent ensuite dans l'oubli. Aujourd'hui, le jeu de slide guitare de Duane Allman garde-t-il la même influence et le même pouvoir ?
Je crois que l'influence de Duane a grandi au fil des ans depuis sa mort. Je lis beaucoup de magazines de musique et de vois beaucoup de musiciens le citer comme une influence. Certains d'entre eux ne l'ont jamais vu en concert, J'aurais aimé qu'il y ait plus de vidéos de cette époque. J'ai eu la chance de le voir trois fois, il avait une présence incroyable sur scène. Le magazine Rolling Stone l'a classé n ° 2 sur la liste des plus grands guitaristes. Il a fait de la guitare slide une voix dans le blues-rock électrique.
Comment avez-vous monté le groupe ? Peux-tu nous présenter les musiciens ?
Nous avons Tony Paulus (clavier, guitare, chant), Steve Williams (clavier), Mike "Roscoe" Rousculp (basse, chant), Steve Benson (batterie) et moi (lead et slide guitare, chant). Mike et moi avons rencontré Steve Williams au lycée C'est Steve qui nous a fait connaître Tony. Ils étaient de la même ville. On a commencé le groupe en 1972 et avons joué et tourné jusqu'en 1975. Quand on a reformé le groupe, on avait besoin d'un nouveau batteur. Steve Benson nous a rejoint, il jouait déjà plus ou moins le même genre de musique.
Dixie Peach (LP, 1974)
Jouiez-vous votre propre répertoire ou principalement des reprises ?
Environ la moitié du concert est fait de compositions originales. Certaines sont du premier album de 1974. Nous jouons maintenant beaucoup de morceaux du nouveau CD, « Blues With Friends ». Quand on fait des reprises, on ne choisit que des titres que l'on aime ou alors qui nous ont influencés. Il y a des morceaux de l'Allman Brothers Band, d'Eric Clapton et du Grateful Dead.
Peux-tu nous parler de l'album de 1974 ? Comment les sessions d'enregistrement se sont-elles déroulées ?
Quand on est entré en studio, on jouait déjà tous les morceaux en concert. La quasi-totalité de l'enregistrement c'était du live en studio. Il y eu très peu d'overdubs et tous les solos ont été joués live. Si mes souvenirs sont bons, on a fait seulement deux sessions.
Le LP est très difficile à trouver. Pourquoi ne sortez-vous pas une version CD ?
Tu dois lire dans mon esprit ! Je suis en train de faire transférer l'album en digital. Il sortira en CD un peu plus tard. Pour les quelques concerts après notre reformation, j'avais fait quelques CDs de l'album original et les ai donné à des amis. Il me reste encore huit copies de l'album orignal qui sont encore sous cellophane.
Veux-tu garder ces huit LPs pour garder une trace de ce que tu as créé ou vends-tu des copies quand tu as en avez l'occasion ?
Quand le CD sera fini, j'en garderais deux et vendrai les autres.
Quels ont été les faits saillants de l'histoire du groupe et tes meilleurs souvenirs de cette période de 1972 à 1975 ?
Je pense que le meilleur moment a étét quand on s'est vraiment mis à tourner. Avant 1973, on était tous dans des groupes locaux. On a fait notre première tournée entre Louisville, dans le Kentucky et Charlotte, Caroline du Nord. Tout a changé par la suite. On a enregistré l'album, on jouait dans de grandes salles. Roscoe a un bouquin dans lequel tout ce que l'on a fait est répertorié, date par date. C'est marrant de se replonger dedans. Les souvenirs remontent.
Dixie Peach, première photo promo, 1972
Pas de moments forts lors de rencontres avec les groupes avec qui vous avez joué ??
Notre premier concert dans un théâtre était avec Joe Walsh, on faisait sa première partie. Il ne s'intéressait qu'à lui, mais il est quand même venu nous voir lorsque nous avons commencé à jouer. Nous avons fait deux concerts dans des stades avec Roy Buchanan quand il a sorti son premier album. C'était une légende de la guitare bien avant que son album ne soit sorti. C'était un mec super, un mec normal. Il s'est intéressé à ce que nous faisions. Il disait aimer mon jeu en slide. On a fait une mini tournée avec Spirit, on s'est bien entendus avec eux.
Le groupe s'est séparé en 1975. Etait-ce lié à l'usure du fait d'être ensemble pendant une trop longue période comme dans de nombreux groupes ?
C'est vrai qu'être sept jours sur sept ensembles est pesant pour un groupe. Je dirai que la durée de vie de notre groupe était globalement la même que celle de la plupart des groupes. Après un certain temps, certains d'entre nous avaient envie de faire autre chose, musicalement et personnellement.
N'avez-vous jamais rejoué entre cette rupture et 1998 ?
On a joué un set en 1985 juste pour le plaisir dans un club où Roscoe et moi jouions. Nous n'avions pas l'idée de nous reformer, c'était juste pour le fun.
Après la fin du groupe en 1975, as-tu continué à jouer de la musique ? À jouer dans d'autres groupes ?
Oui, j'ai joué dans des groupes locaux ; tous dans des styles différents, blues rock, jazz, fusion, classic rock. J'ai eu la chance de jouer avec des types talentueux.
Vous vous êtes réunis en 1998 pour un concert à guichets fermés. Et à ce que j'ai lu vous avez commencé à jouer un concert chaque année dont l'affiche proclame « Dernier concert de l'année ». Ne jouez-vous toujours que ce seul concert annuel ou jouez-vous plus?
On joue un peu plus maintenant. Ces dernières années, on jouait, en plus de cet évènement, trois à quatre fois par an. Avec la sortie de « Blues With Friends », nous commençons à jouer régulièrement et à donner des concerts dans d'autres villes comme au bon vieux temps.
Dixie Peach - Butta
Vous avez sorti « Butta » en 2002. Comment est né ce projet ? Bien que vous viviez tous dans des endroits différents, avez-vous eu la possibilité de répéter et de vous retrouver tous ensemble en studio ?
On a répété quelques-uns des morceaux et les reprises, on les connaissait déjà suffisamment. Généralement, on enregistrait la basse, la batterie et la guitare rythmique ensemble. Ensuite, Tony et Steve Williams sont venus et on a enregistré leurs parties. L'album a été enregistré dans mon studio.
J'ai vu que Tony Paulus était le compositeur principal sur l'album. A-t-il eu un rôle majeur dans la naissance de cet album ?
Tony était le seul à avoir quelques nouveaux titres et ils ont évolué avec le temps. « Bumps » devait au départ être un instrumental.
Avant que l'on ne parle du dernier album, peux-tu retracer les évènements majeurs depuis « Butta » ?
A l'époque de la sortie de « Butta », j'ai gagné un concours du meilleur guitariste au Rock &Roll Hall of Fame and Museum. C'était sponsorisé par Gibson. Puis, le Gibson Custom Shop a commencé à utiliser Dixie Peach comme groupe maison pour des évènements musicaux. On jouait derrière leurs artistes. Il y a eu Dickey Betts, Lee Roy Parnell, Johnny A, Carl Weathersby et d'autres. Tous les membres de Dixie Peach participent à d'autres groupes mais quand on joue ensemble c'est vraiment spécial. On joue tous les ans au Rock Hall et on fait des concerts pour le Gibson Custom Shop plus quelques autres.
Sur « Blues With Friends », seul un morceau est signé Tony Paulus. Tous les autres sont de toi. Comment de temps t'a-t-il fallu pour écrire les neuf morceaux ? Ça te vient facilement ?
J'ai écrit la majeure partie de ces morceaux depuis qu'on a commencé à travailler sur l'album, en 2011. Je pense que si je peux choper une idée, l'écriture me vient plus facilement, sauf si je perds cette idée... Depuis que j'ai installé un studio chez moi, c'est beaucoup plus facile d'enregistrer une idée et de revenir dessus par la suite. J'avais "Writer's block" depuis quelques années et bien que le morceau fut super, je n'en étais pas content. Quand je me suis rendu compte qu'il n'était pas nécessaire que tous les morceaux doivent être géniaux, ça m'a libéré. J'ai aussi découvert que l'écriture peut être quelque chose de très dur, mais ça vaut le coup de faire des efforts. Les morceaux peuvent évoluer avec le temps. « Night Ride » était à l'origine un morceau instrumental genre jazz fusion, par exemple. J'espère un jour pouvoir écrire le grand morceau que je cherche encore.
Dickey Betts - Ira Stanley - Tony Paulus
Le dernier album a été enregistré dans deux studios, l'un à Dayton et l'autre à Nashville. Le studio de Dayton est-il le tien ? Pourquoi avoir utilisé un studio à Nashville ?
Oui le studio de Dayton est le mien. Quand on l'a monté, on a d'abord utilisé la batterie Roland V qui figure sur « Butta ». Quand Steve est passé sur une batterie acoustique, on commençait vraiment à avoir le son que l'on voulait. On a aussi amené une table « Allen + Heath » et quelques nouveaux micros et pré-amplis. Quand tu es content du son, le processus de création devient plus simple.
Le studio de Nashville est le studio personnel de Lee Roy. Il est superbement bien équipé et Lee Roy m'a permis de l'utiliser pour enregistrer quelques parties. Les parties de Lee Roy, ainsi que celles de Jack et Etta y ont été enregistrées. Vu qu'ils habitent tous Nashville, leur collaboration était très simple. Lee Roy m'a beaucoup appris question enregistrement ; il a une telle expérience.
Les plus connus des Friends sont Lee Roy Parnell, Jack Pearson et Etta Britt. Tu as accompagné le premier. Étais-tu en contact avec les deux autres pour les mêmes raisons ?
Dixie Peach a joué derrière Lee Roy Parnell à de nombreuses reprises, il tire le meilleur du groupe. On a joué quelques fois avec Jack à Nashville pour le Gibson Custom Shop. C'était pendant les Gibson Summer Jams. Jack est un super guitariste et je le remercie encore d'avoir accepté de collaborer. J'ai rencontré Etta par l'intermédiaire de Lee Roy. Elle est rentrée dans les morceaux très rapidement. C'est une vocaliste de très haut niveau qui a sorti son premier album solo l'année dernière.
As-tu essayé d'avoir Dickey Betts ?
Je n'ai pas contacté Dickey Betts pour l'album. On l'a accompagné à trois reprises et il nous a dit qu'il aimait jouer avec nous. J'espère l'avoir pour le prochain album. Ce serait super.
2012, studio de Lee Roy Parnell avec Mark Capps et Lee Roy Parnell
Pourquoi avoir choisi d'avoir des invités sur cet album ?
J'aime la variété qu'apportent des personnes extérieures dans un projet. J'ai écouté beaucoup d'albums dans ma vie et nombre d'entre eux sont ennuyeux. De mon point de vue, cet apport amène une variété qui accroche les auditeurs. Le slide que joue Lee Roy sur « Don't Want To Wait » est dans un style très différent du mien, par exemple.
Avec toi, Paulus, Parnell et Pearson, ça fait quatre guitaristes. Tu en as pourtant invité deux autres, Scotty Bratcher et Lee Swisher. Peux-tu nous en parler ?
Lee Swisher est mon partenaire dans un autre groupe. Nous avons les mêmes racines guitaristiques, bien que son style soit différent. Nous jouons souvent ensemble.
Scotty Bratcher est un jeune guitariste de vingt-quatre ans bourré de talent. Nous sommes voisins et nous jouons ensemble depuis qu'il a quatorze ans. Il a pas mal de succès et a sorti un CD cette année. Vas faire un tour sur www.scottybratcher.com.
Tu as des cuivres sur « Pork Chop Blues ». Peux-tu nous en parler et aimerais-tu en utiliser plus souvent ?
Pour ce titre, je voulais le son d'un big blues band, comme Electric flag. Et donc, je voulais des cuivres. J'ai demandé à un ingénieur du son s'il avait des tuyaux pour une section de cuivres. Comme il est prof de musique dans un lycée, il a rassemblé quelques étudiants pour jouer ce titre. Ils ont fait un super boulot et je suis très content du résultat. Il y a un sax alto, un sax ténor, une trompette, un trombone et un sax baryton.
J'ai quelques autres titres dans un style Memphis rhythm n' blues. Une section de cuivres serait la bienvenue.
Dixie Peach - Blues With Friends
À part ces friends, y a-t-il une différence avec le troisième album ?
La différence majeure est que tous les morceaux sont des originaux et que l'on est satisfait du résultat. Auparavant, d'autres personnes (managers...) essayaient de nous dire ce que l'on devait faire. Ils essayent de t'aider mais en fait te font perdre ton idée originale.
L'autre différence est que l'on a pris notre temps afin d'être sûrs que la musique soit bien enregistrée et bien présentée. Nous avons engagé un super ingénieur, Bud Snyder, pour le mixage. Et nous avons engagé Rodney Mills pour le mastering. Bud Snyder a reçu quatre nominations aux Grammy pour son travail avec les Allman Brothers et Gregg Allman. Rodney Mills a plusieurs disques d'or dans son studio pour son travail avec l'Atlanta Rhythm Section, 38 Special et autres.
Le packaging et la couverture sont très beaux, chaleureux, pleins de couleur. Qui est Rick Garcia ?
Rick Garcia est un artiste surréaliste qui vit à Miami. C'est aussi un bon guitariste. Je l'ai connu en achetant chez Gibson quelques guitares qu'il avait peintes. La guitare sur l'arrière la pochette de « Butta » est la première que j'ai acquise. J'aime son style surréaliste. Depuis cette époque, on est de venus de bons amis. Je l'ai contacté pour la couverture du CD et il a tout de suite accepté. Je lui ai seulement donné le nom de l'album et il est arrivé avec cette superbe pochette où des mecs étaient assis en train de jouer de la guitare. J'ai beaucoup de commentaires positifs sur cette pochette. Tu peux regarder son travail sur www.colorsofom.com.
« Blues With Friends » est disponible en format Cd et mp3. Le mp3 se vend-il bien ? Où se situent géographiquement les meilleures ventes ?
Les ventes sont réparties entre cdbaby.com au format CD et quelques ventes mp3 sur iTunes. Environ la moitié des ventes vient d'Europe. C'est pour cela que j'essaye de monter une tournée là-bas pour le printemps prochain. Pour les US, c'est majoritairement dans le Midwest et le Sud que nous vendons.
Merci beaucoup d'avoir pris le temps de nous parler de Dixie Peach. J'aimerai finir en te demandant quels sont tes rêves et tes projets ?
Je planifie un autre CD pour l'année prochaine. La plupart des titres sont déjà écrits. Nous sommes très fiers de « Blues With Friends » et j'espère que le prochain sera encore meilleur. J'espère que l'on sera suffisamment programmé sur les radios, voire sur XM Bluesville Channel. J'aimerai aussi faire l'an prochain une tournée en France et en Angleterre et pouvoir rencontrer quelques-uns de nos amis supporters sur Facebook.
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