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CadiJo
Carrefour du blues en Sumène Artense
Le 7 juin 2014 - Week-end de la pentecôte
Le blues ne se résume pas à la guitare et au chant en anglais. CadiJo privilégie, lui, à la fois l'harmonica et la langue française.
Bien des grands noms du blues furent des harmonicistes. Parmi ceux-ci, Sonny Terry, Sonny Boy Williamson, Big Walter Horton, George Harmonica Smith sont des influences majeures de CadiJo. Qu'il soit principalement captivé par les premiers bluesmen, représentants d’une musique très rurale - tels Tommy Johnson ou Charley Patton - ne l'empêche pas de se délecter aussi d'autres musiques pour peu qu'elles contiennent et exposent avec passion la tragédie humaine ; jazz, swing manouche, flamenco, etc.
Sa musique s'en ressent et offre un mélodieux et savoureux mélange de chansons françaises et de rythmes blues aux accents parfois jazzy.
Une des particularités de CadiJo est de chanter en français, une langue dont il défend l'usage. « J’écris mes chansons blues en français, car pour suivre la voie de mes héros, je veux raconter comment je vois le monde avec ma propre sensibilité, et je ne peux le faire au mieux que dans ma langue maternelle. A mes yeux, George Brassens est l’équivalent d’un Mississippi John Hurt ou d’un Robert Johnson. »
Bien des grands noms du blues furent des harmonicistes. Parmi ceux-ci, Sonny Terry, Sonny Boy Williamson, Big Walter Horton, George Harmonica Smith sont des influences majeures de CadiJo. Qu'il soit principalement captivé par les premiers bluesmen, représentants d’une musique très rurale - tels Tommy Johnson ou Charley Patton - ne l'empêche pas de se délecter aussi d'autres musiques pour peu qu'elles contiennent et exposent avec passion la tragédie humaine ; jazz, swing manouche, flamenco, etc.
Sa musique s'en ressent et offre un mélodieux et savoureux mélange de chansons françaises et de rythmes blues aux accents parfois jazzy.
Une des particularités de CadiJo est de chanter en français, une langue dont il défend l'usage. « J’écris mes chansons blues en français, car pour suivre la voie de mes héros, je veux raconter comment je vois le monde avec ma propre sensibilité, et je ne peux le faire au mieux que dans ma langue maternelle. A mes yeux, George Brassens est l’équivalent d’un Mississippi John Hurt ou d’un Robert Johnson. »
Les musiciens
CadiJo : chant et harmonica
Baptiste Duperron : guitare et chant
Baptiste Castets : basse (et batterie)
Baptiste Duperron : guitare et chant
Baptiste Castets : basse (et batterie)
Parcours
CadiJo joue depuis les années quatre-vingt. Après s'être vu remis le prix pour sa prestation solo au « Trophée Honner, hommage à Sonny Terry », il part au Canada où il accompagne le pianiste de Chicago Blues, Johnny « Big Moose » Walker, s'intègre à la scène blues de Toronto et rencontre Albert Collins et Jeff Healey. De retour en France, il tient la scène du fameux Cricketers à Bordeaux chaque semaine pour une soirée blues acoustique. Il commence à écrire ses premières chansons de blues français. Après s'être éloigné ensuite de la musique une dizaine d'années, son retour est marqué par la sortie de deux albums salués par la presse spécialisée.
Accompagnateur apprécié, Cadijo accompagne sur les scènes européennes le fameux bluesman et « songster » Keith B.Brown (acteur vedette du film « The Soul of a Man » de Wim Wenders ), recueillant pour son jeu d’harmonica, les louanges de David Evans, musicologue de renommée internationale. Cette aventure avec Keith B. Brown, qui dure six années, le mène sur les scènes des plus prestigieux festivals européens de jazz et de blues, avec en point d'orgue Jazz à Vienne, où ses interventions à l’harmonica enthousiasment le public, Jazz à Marciac, Jazz à Andernos, Rome, Turin, ainsi que les premières parties de BB King lors de sa tournée espagnole en 2006 et à Juan les Pins. Le CD « Grandir » en 2008 marie avec fraicheur et sensibilité le blues à la chanson française. Une de ces chansons - « Il vaut mieux s'embrasser » - reçoit une récompense au prestigieux concours de chansons poétiques, organisé par l'Académie des Jeux Floraux, une des plus anciennes et célèbres académie littéraire en Europe.
Depuis quelques temps, Cadijo est régulièrement programmé en Espagne et en Italie. Sa rencontre avec le tromboniste Norman Hogue (Lionel Hampton, Tito Puente, Ray Baretto, ...) débouche rapidement sur un nouvel enregistrement, l'excellent « Les Bras Croisés ». Il reçoit l'Harmonica de Cristal au festival Harmoliège en Belgique. Sensibilisé également à la transmission et au partage du savoir et de la culture, CadiJo s'investit depuis quelques années dans des programmes musico-pédagogiques, à l'adresse du jeune public : conte musical, conférence musico-pédagogique et travail sur le programme « Orchestre à l'Ecole ».
Accompagnateur apprécié, Cadijo accompagne sur les scènes européennes le fameux bluesman et « songster » Keith B.Brown (acteur vedette du film « The Soul of a Man » de Wim Wenders ), recueillant pour son jeu d’harmonica, les louanges de David Evans, musicologue de renommée internationale. Cette aventure avec Keith B. Brown, qui dure six années, le mène sur les scènes des plus prestigieux festivals européens de jazz et de blues, avec en point d'orgue Jazz à Vienne, où ses interventions à l’harmonica enthousiasment le public, Jazz à Marciac, Jazz à Andernos, Rome, Turin, ainsi que les premières parties de BB King lors de sa tournée espagnole en 2006 et à Juan les Pins. Le CD « Grandir » en 2008 marie avec fraicheur et sensibilité le blues à la chanson française. Une de ces chansons - « Il vaut mieux s'embrasser » - reçoit une récompense au prestigieux concours de chansons poétiques, organisé par l'Académie des Jeux Floraux, une des plus anciennes et célèbres académie littéraire en Europe.
Depuis quelques temps, Cadijo est régulièrement programmé en Espagne et en Italie. Sa rencontre avec le tromboniste Norman Hogue (Lionel Hampton, Tito Puente, Ray Baretto, ...) débouche rapidement sur un nouvel enregistrement, l'excellent « Les Bras Croisés ». Il reçoit l'Harmonica de Cristal au festival Harmoliège en Belgique. Sensibilisé également à la transmission et au partage du savoir et de la culture, CadiJo s'investit depuis quelques années dans des programmes musico-pédagogiques, à l'adresse du jeune public : conte musical, conférence musico-pédagogique et travail sur le programme « Orchestre à l'Ecole ».
Les concerts ; ce qu'en dit la presse
Blues Magazine (Mai 2010) CadiJo entame la soirée avec son blues à la française, accompagné à la guitare par Baptiste Duperron. Cadijo nous offre des textes à la fois sincères, humoristiques et parfois légers, sur lesquels son jeu d'harmo fait des ravages. Inventif, rageur, subtil il nous délivre une véritable leçon de ruine-babines, tout comme B. Duperron à la guitare.
Festival Cognac Blues Passion (Juillet 2009) Du blues en français et de belle facture, ils ne sont pas nombreux à réussir ce difficile défi. En support à des histoires de tous les jours bien ciselées, CadiJo crée son univers musical tout en s'imprégnant de belles références comme le légendaire Sonny Boy Williamson. Son show est ponctué d'influences diverses qui font la richesse de sa musique.
Sud Ouest (23 juin 2009) L'originalité du blues de Cadijo est qu'il compose en français avec quelques interprétations anglo-saxonnes. Et surtout, il joue de l'harmonica à merveille tirant de ces 10 cm de métal des sonorités époustouflantes relevées de subtiles modulations qui valent bien des textes.
Sud Ouest (23 juin 2009) Une âme dans un harmonica (...) CadiJo chante des standards en anglais mais écrit en français des chansons inspirées du blues du Mississipi mais dont on saisit tout le sens. Il chante « les bras croisés et les pieds dans l'eau », les matins de nostalgie, les exilés derrière les fenêtres, les petits soucis et les désirs d'amour... bref la vie de chaque jour car, pour lui, tout est prétexte à chanter. L'harmonica le suit ou le précède, joyeux, triste, volubile, s'envolant parfois, d'autres fois bredouillant mais toujours bouleversant. (...) Et c'est du blues, du swing et même du gospel car, CadiJo le sait bien, la musique n'est jamais loin de l'âme et, on le devine, Cadijo cache la sienne dans son harmonica.
Association Jazz & Blues (Mai 2008) Excellente prestation de Cadijo, samedi 24 mai à l’Espace Culturel de Beautiran, 2h15 de concert non stop et deux rappels... Un savant mélange de swing, blues avec textes en français, et de jazz... Une merveilleuse version à l’harmonica de « Round Midnight », talent et émotions partagés avec un public conquis.
La Gazette de Greenwood (Décembre 2001) ... Cadijo, incroyable, il fallait l'oser et il l'a fait... Seul, au chant et à l'harmonica, il a hypnotisé la salle qui écoutait chacun de ses mots et chacune de ses notes. Pas d'autre accompagnement que la semelle de sa chaussure qui battait discrètement le rythme sur le plancher. Ce fut un moment magique.
La Page Blues (Décembre 2001) ...j'ai découvert des groupes ou artistes, Cadijo, extraordinaire seul au chant et à l'harmo, courageux et talentueux le garçon.
Zicazine (2008) Il y a en lui quelque chose de Le Forestier et de Brassens mais également de Patrick Verbeke et de Benoît Blue Boy, un petit je ne sais quoi qui fait que ses chansons de frenchy pop peinturlurées en bleu et copieusement saupoudrées d’harmonicas viennent vous attraper au plus profond de l’inconscient pour ne plus ensuite vous quitter de la journée ! De souffles en sifflets, le bonhomme n’en finit plus de donner de la couleur à des morceaux pleins d’émotions, des chansons où il est question de passions et d’amours mais aussi d’argent et même de naufrages. Sachant, à l’occasion, sortir sans la moindre hésitation des carcans du blues pur et dur, Cadijo démontre ainsi qu’il y a moyen de toucher un public élargi et de lui donner matière à aimer cette musique qui lui colle si bien à la peau.
Le site internet
Cadijo.free.fr
