Accueil/Home Radio Blues Intense Sweet Home RBA! All Blues Dixie Rock Carrefour du Blues Interviews Liens/Links Contact Powerblues

Jim Dandy
Knowbody Else - Black Oak Arkansas
Interview par Luc Brunot.
Traduction par Dominique Turgot et Luc Brunot.
Remerciements : Atlantic Records (Dane Venable, Liz Drummey, A.J. DePrimo, Breezy Smoak, Ariel Lopez), Tammy Hensley, Fabrice Genevois, Glennray Tutor, Philippe Hervouet.
Publié dans Bands Of Dixie n°95 (novembre - décembre 2013)
Il y a quelques années déjà qu'on entendait parler de la sortie à venir d'un nouveau disque de Black Oak Arkansas mais l'annonce cette année d'un nouveau contrat avec Atlantic Records, pour deux albums, fut une sacrée sensation. Voici donc Black Oak Arkansas de retour au bercail au sein du label qui l'accueillit durant les seventies pour la période phare de son histoire. Un moment important pour le groupe et le moment pour Bands Of Dixie d'interroger les deux piliers du groupe que sont Jim Dandy et Rickie Lee Reynolds. Ils ont longuement répondu oralement(1) à nos questions le 5 septembre 2013, grâce au soutien fourni par Atlantic Records. Les sujets ne manquaient en effet pas, qu'ils concernent le nouvel album « Back Thar N' Over Yonder » ou la longue histoire commencée dans les sixties et dont bien des points sont mal connus.

Bands Of Dixie n°95
Jim Dandy ou l'incarnation de black Oak Arkansas. Un personnage hors norme et qui ne peut pas laisser indifférent. Des attitudes provocantes et une voix très spéciale en sont les raisons visibles. Mais le ressort principal de l'agitation qu'il provoque est simplement que celle-ci lui est vitale. Elle rend cependant moins visibles d'autres aspects de la personnalité d'un artiste qui malgré les succès et le temps demeure proche de son public et reste un vrai rocker.
Nous avons entendu dire que Black Oak Arkansas allait sortir un nouvel album chez Atlantic Records titré « Back Thar N' Over Yonder ». C'est une grande nouvelle car vous êtes donc de retour sur votre label d'origine, Atlantic Records et qu'après votre dernier LP en 1986, « The Black Attack Is Back » vous n'avez sorti que « The Wild Bunch » en 1999. Pourquoi n'avez-vous pas enregistré d'avantage toutes ces années ?
On n'avait tout simplement pas les fonds pour faire autrement. On devait tout financer par nous-mêmes. On n'avait plus de contrat.
Comment êtes-vous revenue chez Atlantic Records ?
On faisait un concert au New Daisy dans Beale Street(2) avant de partir pour le Brésil et Dane(3) était en vacances dans les parages. La dernière fois qu'on avait causé, il était encore chez Mercury On ne savait pas qu'il était chez Atlantic. Il a aimé ce qu'il a vu et entendu et voilà comment c'est arrivé. On a eu de la chance. Comme si un Dieu nous avait envoyé Dane. Il nous a permis de bien finir ce que nous avions commencé et c'est mérité parce qu'au final on avait fait pas mal de bonnes choses et qu'on était comme des frères. C'est mieux que le nouvel album qu'on préparait(4). Nous, les membres du groupe original, sommes toujours comme des frères, même ceux qui ne sont plus sur la route. Ce sont toujours nos frères et ils savent jouer les mêmes morceaux. C'est une chose importante à comprendre : un groupe de rock est comme une famille, on ne voyage pas dans des bus séparés.
Le CD contient cinq nouveaux morceaux et dix titres des années soixante-dix jamais publiés, produits par le légendaire Tom Dowd. D'où viennent ces titres ?
C'est six en fait, si tu comptes l'instrumental. Il y a « Evil Lady », « The Snake », « Satisfaction ». Il n'y en a plus que ça mais je n'ai plus ça en tête. Ah ; il y a « Big Titties »(5). On en avait sorti une version sur « The Black Attack Is Back ». Je pense qu'il y a trop de morceaux sur ce nouvel album. D'un autre côté, du point du vue strictement fan, c'est bien d'avoir autant de morceaux.
Depuis l'album « The Wild Bunch », vous avez un nouveau bassiste et un nouveau guitariste. Pat Daugherty, qui était sur ce CD était reparti en 2002. Est-il de retour dans le groupe ? J'ai lu plusieurs versions à ce sujet.
Non, il n'est pas de retour. Il voulait revenir mais il n'avait pas envie que les gens le pressurent ou lui dictent les choses à faire. En fin de compte, il ne souhaitait pas repartir en tournée. Il ne voulait pas s'occuper de son propre équipement... Mais on fera surement quelque chose ensemble un jour
Hal McCormack
Photo de Courtni Meadow (Rock Legends Photographers)
Ceux qui connaissent Black Oak Arkansas te connaissent ainsi que Rickie Lee Reynolds mais ils ne connaissent peut-être pas votre batteur Johnnie Bolin ainsi que les deux derniers membres, le guitariste Hal McCormack et le bassiste George Hughen. Peux-tu nous en parler ?
Johnnie est avec nous depuis vingt-trois ans. C'est le batteur qui est resté le plus longtemps avec nous, même Tommy(6), qui n'était pas notre premier batteur. Wayne(7) était notre premier batteur. George Hughen est de Port Smith, Arkansas. Pat l'a recruté quand il a voulu arrêter la route. On en a auditionné un paquet mais c'est le seul qui tienne la route. Ils sont tous schizos. George et Johnnie font la paire, ils sont encore plus fous que moi. Je les adore vraiment, je pourrais mourir pour eux.
J'aime le groupe d'Hal(8) qu'il avait avec Anthony Corder, le chanteur de Tora Tora. Hal a joué également quelques morceaux pour ce dernier groupe avant que je ne le prenne. Comme Tommy Bolin le fut, il est très ouvert et n'a pas peur de se lancer dans des choses complètement différentes. Hal a fait de super trucs sur ce disque mais on a eu aussi Jimmy Henderson qui est venu et qui a fait des trucs très sympas à la slide et à l'e-bow. J'ai aussi voulu avoir Stanley Knight mais il est malheureusement décédé trois semaines avant le début de l'enregistrement. Il avait un cancer. Il était très excité de participer à ce projet. L'album lui sera dédié. Il est irremplaçable. Jamais on ne l'oubliera. Il faut se souvenir de nos héros et il fait partie de mes héros. Même Uncle Lijah(9) est un de mes héros. C'est une véritable personne. Je suis deux personnes mais je n'en suis qu'une. C'est dur d'en parler... On a perdu des gens vraiment bien dans ce business. Ce sont souvent les meilleurs qui partent les premiers. On l'a perdu tout comme Shawn Lane(10). Ils étaient comme mes enfants.
Avez-vous essayé d'avoir d'autres personnes comme Harvey Jett, Wayne Evans ou Tommy Aldridge ?
On a demandé à tout le monde mais tu sais, rien ne se passe comme tu veux. Stanley devait le faire et il n'a finalement pas pu venir. Beaucoup, comme Evans, ont quitté le milieu de la musique depuis plusieurs années. Harvey(11), lui, il y avait son église ou sa femme... ou les deux. Je suppose que Tommy a plein de choses à faire, il doit gagner beaucoup d'argent du côté de Palm Springs.
Peux-tu nous parler des sessions de cet album ? Combien de temps avez-vous pris ? En quoi diffèrent-elles des sessions des premiers temps du groupe...
D'une certaine manière, chaque session est différent, même si tu es dans le même studio. Les chansons sont différentes. Tu peux bien me demander quelles sont mes chansons préférées ou mes enfants préférés... Je les aime tous, c'est tout. Un morceau change avec le temps. C'est une métamorphose permanente.
Il faut mettre les choses au clair même avec le passé. Ce dont on se souvenait de qui avait composé et de la manière dont le manager de l'époque avait procédé, c'était assez vague.
Tu es parfois en compétition avec toi-même pour écrire un album.
On a sorti sept albums(12), ça faisait deux disques par an. Et on jouait 200 à 300 concerts chaque année. On était dans le top cinq des groupes qui ramenaient le plus d'argent dans le monde. Il faut dire qu'on travaillait d'avantage que les quatre autres et qu'on jouait plus(13).
Johnnie Bolin
Photo de Courtni Meadow (Rock Legends Photographers)
Combien donnez-vous de concerts chaque année ?
Personne ne peut jouer autant que nous le faisions dans les temps. À cette époque, n'importe qui pouvait se faire de 2 à 4 000 dollars par soirée. Maintenant, seules quelques personnes peuvent se permettre d'aller au concert parce que tous les groupes sont trop chers ; c'est comme les joueurs de football. Il y a eu une inflation. Les billets sont tellement chers de nos jours, ce n'est pas comme lorsque nous étions tête d'affiche et qu'on avait Bruce Springsteen en tant que special guest avec un billet d'entrée de 4 dollars. C'est triste de voir cette hausse des prix des billets alors qu'au même moment nous avons une récession. Les gens ne peuvent pas se payer ce qu'ils mériteraient d'obtenir. Ils travaillent autant qu'avant mais doivent payer trois fois plus cher pour faire leurs courses ; en fait ils essayent de survivre. Ce n'est pas juste, mais vous savez, je ne crois pas que le gouvernement s'en soucie. Il pense de toute façon que nous sommes des victimes collatérales. Nous sommes justes pour eux des abeilles ouvrières. Je suis anarchiste mais je suis né dans le Michigan.
Le guitariste Buddy Church, qui a joué au sein du groupe dans les années quatre-vingt-dix, est crédité sur les nouveaux titres. Est-il de retour ?
Non, il ne désire pas non plus reprendre la route. Nous avons beaucoup écrit ensemble, c'est un vrai frère. Il préfère jouer dans des petits clubs, pas trop loin de chez lui, voir ses petits-enfants grandir, aller de temps en temps en studio... Tous les gens qui ont mon âge ne sont pas aussi cinglés que moi. Etre toujours occupé est salvateur pour moi. La seule chose que je crains est de ne plus être un fauteur de trouble, de ne plus être une menace, qu'on ne me prenne plus au sérieux. Ce serait terrible pour moi.
J'ai lu que vous aviez fait six tours du monde. Êtes-vous venus en Europe les six fois ? Êtes-vous venu en France ?
Oui, oui. Mais nous n'avons pas joué en Chine, ni en Australie, ni au Japon. J'aimerai jouer partout. J'aimerai pouvoir jouer gratuitement. Comme ça, personne ne manquerait mes concerts. Billy Bob Thornton(14) m'a dit un jour qu'il aimerait passer dix mois avec mois à Hollywood. Il ferait un film. D'un autre côté, il veut que personne ne rate un de mes shows. Je lui ai répondu que ce serait une bonne idée mais que je n'étais pas sûr de pouvoir arrêter si longtemps pour faire ça pendant dix mois.
J'ai aimé mes années de jeunesse mais j'aime aussi la période actuelle et je suis fier de pouvoir faire ce que je fais maintenant. Ce qui compte vraiment ce sont les gens. Je sais que je leurs doit de pouvoir vivre de ce super job parce que les gens me le permettent. Mark Twain dit que si un homme peut vivre de ce qu'il aime le plus, alors il n'a plus besoin de travailler de toute sa vie. J'en suis arrivé à ce point maintenant.
Jim Dandy
Photo de Courtni Meadow (Rock Legends Photographers)
12-Vous étiez récemment sur la « Rock Legends Cruise », Était-ce une expérience très différente de tous ces concerts, tournées, évènements que vous avez vécus pendant toutes ces années ?
Oui très différent. C'est très sympa de pouvoir le faire sur quatre ou cinq jours, d'être sur le bateau, d'être avec les fans; Je n'avais jamais fait de croisière auparavant et j'ai vraiment envie d'en refaire une.
L'appellation actuelle du groupe est Jim Dandy's Black Oak Arkansas (Cf. « The Wild Bunch »). Pourquoi ne pas utiliser tout simplement le nom de Black Oak Arkansas ?
Quand j'ai commencé à rejouer, ça ne marchait pas aussi bien qu'avant parce qu'il y avait à l'époque deux ou trois faux groupes auxquels notre manager de Floride avait donné notre nom. J'ai passé une période à l'hôpital et je n'étais au courant de rien ; tout comme Rickey d'ailleurs, mais on a essayé de savoir ce qu'il se passait. On est même tombé sur un groupe qui ne connaissait même pas correctement nos morceaux. Ce promoteur bookait jusqu'à trois groupes sous l'appellation Black Oak. Je ne citerai pas de nom parce qu'il est de retour dans le business mais il a passé deux ans je crois, en vacances, en prison fédérale. Ce genre de situation arrive à plein d'autres gens. Quand tu te fais avoir, tout le monde cherche à te baiser parce qu'ils savent alors qu'on peut le faire. Mais, tu sais, je suis très résistant. Ça m'a blessé mais ça ne m'a pas empêché de prendre du bon temps. Je chante mieux que je ne l'ai jamais fait. Je connais beaucoup plus de choses maintenant. Il y a juste physiquement où je ne suis plus aussi séduisant. Mais j'ai toujours les yeux bleus ! Ah oui, j'ai eu un problème aux bronches, pourtant je n'ai jamais fumé une cigarette... je fumais de l'herbe !
On peut lire sur votre page Reverbnation que Black Oak Arkansas a fondé le rock sudiste et que des groupes comme Lynyrd Skynyrd, 38 Special, The Allman Brothers et Molly Hatchet ont copié le style de Black Oak pour créer un son qu'on identifie au rock sudiste. Ce n'est pas une opinion qu'on lit souvent. La partagez-vous ?
Je suis né dans le Michigan. On a plus d'énergie que les autres groupes de rock sudiste. Quand vous donnez un concert, vous mettez du son mais vous mettez aussi de votre âme ; les gens paient tellement cher pour venir au concert qu'il faut s'investir dedans. Ces histoires d'influence ne m'intéressent pas beaucoup. J'ai fait du rock n' roll toute ma vie. On m'appelle Jim dandy depuis que j'ai neuf ans. Je ne crois pas à ces affaires d'influences. Chacun copie sur l'autre de manière plus ou moins inconsciente. Depuis que je fais du rock n' roll, je ne me suis jamais posé la question ; je fais cette musique avec mon âme. Avant, je faisais de la musique qui partait dans tous les sens mais maintenant, je sais exactement ce que je fais ; j'ai trouvé ma voie.
Vous êtes célèbre pour avoir une attitude provocatrice sur scène. N'était-ce pas la même chose pour Ruby Starr et était-ce une des raisons de votre collaboration ?
Non, la raison de ma collaboration avec Ruby Starr ce n'est pas qu'elle était provoquante. C'est parce qu'elle avait une jolie voix et une bonne présence sur scène. On avait un concert à Evansville, on est allé en ville pour manger et en rentrant, on a entendu de la musique dans un lieu. Elle s'est mise à chanter. J'ai vu qu'elle avait une belle voix et qu'on pouvait faire quelque chose ensemble. Mais c'est vrai qu'elle avait un peu tendance à être provocante sur scène mais sans plus. Ruby Starr avait un tempérament assez difficile et un égo assez développé. Je lui ai proposé une association et elle a accepté.. Elle avait une sorte de folie contenue.
Jim Dandy et George Hughen
Photo de Courtni Meadow (Rock Legends Photographers)
Combien de temps avez-vous travaillé ensemble ?
Ah, je ne sais pas. On a fait tant de chansons. On a fait beaucoup de concerts ensemble ; beaucoup de travail en studio aussi. Mais on essayait aussi chacun d'avoir notre propre carrière avec notre groupe, Black Oak Arkansas pour moi, Grey Ghost pour elle.
Pourquoi avoir partagé avec elle le chant sur « Jim Dandy », justement la chanson qui correspond précisément à votre nom ?
On m'avait conseillé de partager le chant avec une voix féminine(15).
Tu as travaillé avec un tas de producteurs. Lequel comprenait le mieux votre musique ?
Tom Dowd bien sûr, il était génial. Chaque producteur à sa personnalité mais lui il était génial, il nous a toujours compris.
Capricorn Records est un label spécial pour le rock sudiste, une sorte de mythe. Était-ce une motivation pour signer un contrat avec eux en 1977 ? Comment cela s'est-il produit ?
En fait, on n'avait pas de préférence pour Capricorn, c'était les premiers venus. On n'avait pas trop de choix à part eux alors on a signé avec Phil Walden. Les labels se ressemblent tous : quand tu en as connu un ; c'est comme si tu les connaissais tous. De nos jours, il y a beaucoup de labels et aucun ne tient la route. À l'époque il y en avait beaucoup moins. Alors, on signait avec le premier qui se présentait.
1 Pour différentes raisons, la totalité des propos recueillis n'a pu être retranscrite ici.
2 à Memphis.
3 Dane Venable, vice-président de Northwest Atlantic. Il est passé par CBS, Mercury et Elektra.
4 Voir l'interview de Rickie Lee Reynolds qui en parle en détail.
5 « Arby's [I Want A Woman With] Big Titties » (1974 Unreleased Studio Version) figure dans l'édition Deluxe (4 titres bonus), disponible uniquement en version digitale.
6 Tommy Aldridge. Dans le groupe de 1972 à 1976. Il joua ensuite avec notamment Pat Travers, Ozzy Osbourne, Gary Moore et Whitesnake.
7 Wayne Evans. Il intégra Knowbody Else un peu avant que celui-ci ne signe avec Stax, ainsi que Jim dandy le précise dans un passage non retranscris de l'interview audio. Il quitta le groupe après le premier album. Voir l'interview de Rickie Lee Reynolds qui en parle plus en détail.
8 Sous le nom Corder McCormack, ils ont sorti « Spiritual Warfare » en 2010 avec comme invités Jim Dandy et Jim Jamison (Survivor, Cobra, Target). Hal McCormack figure aussi sur le « Live » de Deep South, formation avec Jimmy Hall, Dean Daughtry, Artimus Pyle et Chris Hicks.
9 Référence probablement au morceau d'ouverture du premier album. Ce morceau, « Uncle Elijah », fut écrit comme un pseudo-hommage à un grand oncle du guitariste Harvey Jett.
10 Un guitariste qui intégra le groupe à l'âge de quinze ans en 1978. Il y resta quatre ans. Il est décédé en 2003. Il figure sur le bootleg « Live On The Hog » de 1979.
11 Harvey Jett. Dans la formation dès l'époque Knowbody Else, il quitta le groupe après « Street Party ». Il sortit sous son nom, en 2000, « Eagles Flight » (enregistré dans les années quatre-vingt).
12 Black Oak Arkansas a publié chez Atco cinq disques en studio et deux live.
13 Pour le vingt-cinquième anniversaire de Jim Dandy (1973), Bill Graham leur remit un award pour avoir joué trois-cent vingt concerts en un an.
14 Billy Bob Thornton, acteur, réalisateur, producteur, scénariste et musicien (Cf. par exemple l'album « Gunslider » de Tres Hombres), est originaire de l'Arkansas.
15 C'est Elvis Presley qui avait conseillé au chanteur de Black Oak Arkansas de reprendre «« Jim Dandy (To The Rescue) », chanson que ce dernier ne connaissait pas. Elle fut chantée à l'origine par une artiste de rhythm n' blues, LaVern Baker et ce en 1957... Le futur rocker avait alors neuf ans et c'est à cet âge que son père l'appela... Jim Dandy.
Jim Dandy
Photo de Courtni Meadow (Rock Legends Photographers)
La discographie de Black Oak Arkansas
Radio Blues Intense Sweet Home RBA All Blues Dixie Rock