Le blues, Lenny Lafargue le découvre jeune, dans les années soixante. Parmi les nombreux 45-tours qu'il a l'occasion d'écouter, ce sont ceux d'artistes comme Ray Charles ou Freddie King qui le marquent particulièrement. Dès douze ans, il commence à jouer dans la rue.
Sa carrière professionnelle débute vers l'âge de dix-huit ans. S'il tarde à prendre conscience de son propre talent, d'autres le décèlent et plusieurs rencontres bénéfiques lui mettent à l'étrier. Une autre expérience très formatrice pour Lenny sera d'accompagner Memphis Slim lors d'une tournée.
Son premier groupe (1975), Mojo Blues est - avec succès - un pionnier du genre dans le Sud-Ouest. Lenny chante alors en anglais et enregistre - après Mojo Blues - une démo avec trois compositions dans cette langue. Elles lui permettent de signer avec un gros poisson du management mais Lenny conscient de ses lacunes dans la langue originelle du blues décide très vite de passer au français.
Pendant sa carrière, Lenny sillonne la France mais aussi l'Europe. Il a l'occasion de côtoyer des grands noms du blues comme Lazy Lester, Louisiana Red, Luther Allison ou Jimmy Johnson.
Il enregistre sept albums : « Mauvaise Carte » (1990), « Les Clefs du Paradis » (1996), « L’estuaire » (1999), « A Qui Parler ? » (2004), « Intemporel » (2007, magnifique !), « Je ne pense qu'à ça » (2011) et « Blues Hymns » (2014).
Ils en parlent
« … et les spectateurs de se ruer sur ce nouveau CD disponible à la vente en avant-première lors de la pause. Avec une telle performance, la promotion s’en trouvait parfaitement assurée. (...) Quel groove et quelle démonstration de la part d’un Lenny Lafargue très en verve tout au long de cette prestation. » Jean-Philippe Porcherot (Journaliste à Blues Magazine et à Soul Bag, 2011)
« Il nous propose une sacrée bonne ambiance avec son style swamp bien à lui. » Christophe Godel (La gazette de Greenwood, 2000)
« Il abordera toutes les formes du blues jusqu'au frontières du R' 'n' R'. (...) Des morceaux très marqués par le style Chicago comme "Un ange à la maison" ou "Baby Please Don't Go" se mélangeront à un 'swamp blues' en français. (...) Une bien belle soirée !! » Gilbert Béreau (Feeling Blues, 2013)
« Lenny démontre ses talents de chanteur aux mots touchants et de guitariste, anti-laboureur de manche. Ses textes en français, à la fois profond et léger, et sa musique délibérément étiquetée Blues du Sud puissent leurs inspirations de l’estuaire de la Gironde jusqu’aux rives du Mississippi, en passant par les bayous de Louisiane. Les ressemblances avec Bill Deraime (de la grande époque) et Benoît Blue Boy s’affirment avec vraisemblance et réalisme.
Un véritable travail d’orfèvres identique à de la fine dentelle brodée aux points millimétrés qui confirme la place légitime de Lenny Lafargue sur le dessus du panier des Bluesmen hexagonaux. Les regards attentifs des musiciens locaux réunis, ce soir là, en témoignent, Lenny, qu’il le veuille ou non, est un exemple, un modèle… Un personnage, un homme simple, réservé, attachant et unique, qui mériterait cependant d’être un peu plus connu… A ne louper sous aucun prétexte, cet été, à Cognac. » Lucky Jean Luc (L'Oreille Bleue, 2003)
« C'est un Lenny Lafargue (...) en pleine forme qui a ouvert l'après-midi du samedi. (...) J'en ai tiré un plaisir intense. Toujours aussi affuté le Lenny et sa nouvelle formule lui va à ravir !!! » Tonton Erick (Blues & Co, 2014)