Venu au blues comme beaucoup par le rock - Jimi Hendrix dans le cas présent - Olivier Gotti est rapidement attiré par les bluesmen solitaires, ceux que leur seul instrument accompagne, tels Robert Johnson, Son House, Charley Patton ou Blind Willie McTell. Le choix de l'instrument, lui, ne viendra pas des anciens mais de l'écoute d’un musicien contemporain, Ben Harper, qui l’oriente vers la guitare « Weissenborn ».
Grand voyageur, Olivier passe par l'Angleterre, les Caraïbes et en Nouvelle-Calédonie où il vit quelques années et commence à se produire en public. S'il manque alors d'expérience, il a déjà une idée précise de la musique qu'il veut jouer. Lorsqu'il revient en France, il privilégie la rue pour jouer. C'est ainsi qu'en marge de quelques festivals, il se fait remarquer et émerge en 2011.
Pour beaucoup, il est cette année-là la révélation du tremplin Blues sur Seine. Sa prestation éclipse celle des autres formations ; on ne retient qu’elle. Il y est primé tout comme à Montréal et intègre les festivals comme Cognac Blues Passion ou le festival Jazz à Vienne qui le voit ouvrir pour Santana. En 2013, il est choisi pour représenter la France à l’International Blues Challenge de Memphis.
Sa discographie est encore en devenir et ne compte pour l'heure que deux albums 6 titres. Outre des relectures de classique du blues, on note la réussite de son adaptation du « Billy Jean » de Michael Jackson, qui se fond parfaitement dans son répertoire. Un nouvel album est annoncé sous peu.